Le Brigand de Sertao

Après la Macumba du Gringo de Hugo Pratt et Caatinga de Hermann voilà un récit sur les brigands du Sertao écrit par des brésiliens. Des brésiliens que l'on attend plus sur les stades que dans nos rayons de librairie, donc, ne boudons pas notre plaisir.

Et remercions les éditions Sarbacane pour cette petite pépite de 156 pages. Wellington Srbek au scénario et Flavio Colin au dessin nous offrent un récit dense et haletant dans "Le brigand du Sertao".

Il s'agit d'une histoire en noir et blanc, sous forme d'une succession de nouvelles qui s'enchainent les unes aux autres dans un graphisme proche de celui de Bruno dans son Nemo. Les bandits, sauvages et impitoyables, sévissent dans le Nordeste brésilien au début du siècle dernier.Les femmes ne sont pas en reste, elles sont belles et ont du tempérament.

Le récit possède une dimension politique dans ce conflit qui opposent une armée fédérale proche des riches propriétaires terriens face aux fameux Jagunço déjà décrits dans les ouvrages de Pratt et Hermann. Tout y passe, les intellectuels venus de la ville, les militaires sans foi ni loi, les bandits au grand coeur et les esclaves qui cherchent à quitter leur condition.
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Les épisodes s'enchaînent à un rythme soutenu, chaque nouvelle pouvant être lue séparément bien que disposant d'un lien avec les précédentes.On est proche du livre de Euclides Da Cunha qui raconta la guerre des Canudos qui se produisit à la fin du XIXème siècle dans l'état de Bahia, la dimension mystique en moins.

Un bel album digne des meilleurs westerns dans un style résolument moderne ne cherchant pas à se référer à ce qui a été fait sur le sujet bien que s'inscrivant dans la bonne littérature d'aventure. Une bonne initiative de l'éditeur!

148 pages - Sarbacane

Glass Animals / Zaba

Des petits jeunes transcendent les genres avec une spontanéité déconcertante. Un vrai disque exotique !

Il y a peu, sur ce site, nous avons critique l’arrivisme de Carlos Santana avec ses refrains faciles pour faire bouger les fesses sur les plages de Copacabana. On avait du mal à reconnaitre l’artisan d’Abraxas et d’albums originaux et habités !

Quand on découvre la pochette de ce groupe d’Oxford, on pense justement à la pochette patchwork d’Abraxas, décrivant de manière naïve et artistique, la création ou la nature. Une vision sauvage que l’on retrouve sur la pochette violette de Zaba, titre aussi énigmatique qui pourrait être dans la discographie du moustachu.

Dessus on y voit des animaux sauvages, la nature abondante et des humains allongés : il est vrai que la musique de Glass Animals est très exotique. On est très loin de la britpop ou de la coldwave. Leur musique est un ailleurs, elle échappe au paysage anglais, à la hargne du working class hero ou le spleen londonien.

Pas de frontière chez ces copains de lycée devenus les défenseurs d’un style particulier, lancinant et chaud. Pas mal pour des Anglais. Ils réchauffent l’atmosphère avec des rythmes lourds, une voix androgyne et des glissades sonores proches du psychédélisme. Le rock emprunte pas mal à la trip hop.

Zaba est donc un autre Monde musical. Une destination inédite qui s’ouvre enfin  au plus grand nombre. Protégés du producteur d’Adele, Paul Epworth, les petits gars de Glass Animals échappent avec talent à pas mal de clichés. C’est inventif et excentrique. Les plus belles qualités de la musique britannique. Cela fait oublier la déchéance artistique d’un moustachu qui voyait la vie autrement, il y a très très longtemps. Place aux jeunes !

Wolf Tone - 2014

Edge of Tomorrow

Imaginez une rencontre entre Un Jour sans Fin, Le jour le plus long et Independance Day. Vous avez le concept de Edge Of Tomorrow : un mélange des genres original pour un résultat assez divertissant, parfois drôle, mais un peu ringard visuellement, il faut le dire.

Dans un futur proche, alors que la planète est envahie par des extra-terrestres à l'intelligence et aux moyens techniques très développés, l'espèce humaine se démène pour contrer l'invasion. Le commandant William Cage, chargé de communication lâche de l'armée américaine, est envoyé malgré lui sur le front, où il meurt rapidement. Fait extraordinaire, il se retrouve dans une boucle qui le condamne à revivre le combat éternellement.

Edge Of Tomorrow est d'abord l'occasion de réinventer le D-Day version alien. Le combat au coeur de l'intrigue a lieu sur une plage de normandie et opposent des envahisseurs venus d'ailleurs et des forces alliées venues de Londres. C'est le débarquement revisité et coup marketing, le film sort début juin !

Le grand intérêt du film est l'humour qui le rythme. À commencer par l'auto-dérision dont fait preuve Tom Cruise qui campe un anti-héros assez minable. Avant bien sûr de devenir un super soldat héroïque et altruiste dont, on s'en doute, l'action mènera au salut de l'humanité. Le regard porté sur le milieu militaire est lui aussi plein de dérision. Le montage est très dynamique et participe amplement à cette dimension humoristique. L'idée de boucle temporelle – qui peut être considérée comme une facilité narrative – est bien agencée et la journée se renouvelle chaque fois sans lassitude et avec originalité. C'est léger certes mais suffisamment présent pour faire rire à plusieurs reprises.

Si les ressorts narratifs sont particulièrement bien gérés, leur effet positif sur le long-métrage est amoindri par une marée de mauvais effets visuels bon marché. Une surabondance d'effets bleus et rouges digne des pires réalisations plombe alors l'ambiance générale, au point de donner l'impression d'un film cheap au trop petit budget.

Cela dit, si la référence aux grands films évoqués en introduction s'arrête au concept de Edge Of Tomorrow, le film n'est pas désagréable. D'ailleurs, on en peut s'empêcher de penser aussi à Alien pendant la séquence finale. Un bon esprit prédomine sur cette réalisation sans prétention, malgré tout assez flemmarde sur le visuel.

de Doug Liman avec Tom Cruise, Emily Blunt, Bill Paxton et Brendan Gleeson - Warner Bros - 4 juin 2014 - 1h54

 

Billet d’amour

billets-damourAprès son mariage, le dessinateur continue sa vie de couple avec Billet d'amour, une petite expérience geeko-romantique plaisante et pétillante.

Romain Ronzeau souffre d'une comparaison bien évidente: Boulet, dessinateur qui s'est révélé avec son blog, hilarant sur sa vie, son oeuvre et ses passions très variées. Son imagination aspire le quotidien et cela donne des oeuvres frappadingues et référentielles.

Romain Ronzeau raconte lui sa vie amoureuse. Avec des clins d'oeil en pagaille à la culture geek. Son dessin ressemble aussi à Boulet. Il est publié par le même éditeur. On est obligé de penser à son concurrent. Mais le ton est plus calme et tout aussi amusant. 

Il partage sa vie avec une femme qu'il transforme en super héros ou en adorable bourreau. Lui aussi transcende son quotidien avec des idées marrantes, entre manga, post apo ou autres sous genres très connus des geeks et des amateurs de fantasy.

Il se défoule et son imagination débordante fait plaisir à lire. Ce n'est pas très original mais le pouvoir loufoque de la création a du bon. C'est bien le message qu'il faut retenir de cette petite chronique fleur bleue!

Delcourt - 124 pages

Ce qu’être d’avant-garde veut dire, David Antin

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« …ce que je veux faire c'est rendre sur la page une image de la parole qui se propage dans l'air     faire le pari de parler     faire le pari de réfléchir                   dans les pages même du livre… »

David Antin est poète. Poète et critique d’art. Critique d’art et linguiste. Linguiste et performer. Autant de façons d’envisager le mot, l’image, le corps. Souvent il improvise des talk poems. Sur scène, lors de festivals, de colloques, dans des écoles d’art, des universités, devant des étudiants, des écrivains, des anonymes. Il parle. Il parle tant que sa parole devient matière. De cette matière, trouée et fluide, vertigineuse et discursive, il a été construit ce livre qui ne ressemble à rien et qui contient tout.

Les histoires deviennent histoires au fur et à mesure qu’il les prononce, les mots entrainent les mots, d’idées éclosent d’autres idées, le corps devient poreux, il improvise une performance qui passe par la voix, se sculpte sur le mot.

Il y a un démarrage, qui prend appui sur une idée caressée en vue de la performance, ou une image regardée, ou un coup de téléphone, une actualité, un démarrage qui inaugure une sortie de route immédiate, une sortie du discours qui se ramifie, se déploie, se fertilise au fur et à mesure du temps devant l’auditoire, un escalier narratif que David Antin dévale et remonte, par instant s’assoit sur une marche, s’adresse aux autres ou à lui, sans cesser de tisser et de conjuguer cette matière infinie du langage.

La conversation engagée, l’artiste, « animal qui parle », aiguise l’appétit, ses mots se frottent les uns aux autres, deviennent cascades, océans, manifestes. Une ironie mordante, une acuité visionnaire, tordent la situation narrative et inventent ce vertige sonore et sensuel. Il existe chez lui une volubilité de la colère, une volubilité résultant d’une provision excessive de formules conceptuelles, une volubilité résultant du plaisir pris au renouvellement incessant de tournures pour expliquer la même chose, une volubilité du plaisir pris à la justesse des mots et des tournures linguistiques, une volubilité résultant du contentement intérieur que suscitent le tapage et le cafouillage du langage.

A force de lire on entend, on se prend à ressentir cette ébullition au fond de la gorge, sur la langue, à vouloir nous aussi se lever, haranguer, lire à haute voix jusqu’à l’épuisement du souffle cette immense spirale dans laquelle David Antin nous lance.

 

Les presses du réel – domaine Littérature

 

Ragemoor

ragermoorLes éditions Delirium rééditent les albums de Richard Corben! C'est une bonne idée, non? Quand en plus elles ont l'intelligence de sortir de nouveaux albums de ce grand auteur, c'est encore mieux! Parlons donc du dernier en date: RAGEMOOR

Mais avant d'attaquer dans le vif du sujet, petit rappel sur Richard Corben pour les gens qui a minima n'étaient pas adolescents dans les 80's et qui seraient passés à côté de ce monument s'étant mis de la merde dans les yeux.

Car Richard Corben  se fait connaitre en France dans le magazine Métal Hurlant qui publie les nouvelles issues de Creepy et Eerie et puis aussi les longs récits post apocalyptiques, c'est une bombe atomique pour le regard!

Sans compter la qualité des ambiances et de bien des récits. On se souviendra particulièrement de Monde Mutant, Bloostar ou Jérémy Brood. Mais Richard Corben reste avant tout connu pour les aventures de Den. Ce personnage fit partie d'une des 4 nouvelles intégrées dans le film d'animation Métal Hurlant.

Il déclinera par la suite son personnage dans d'autres récits avec plus ou moins de réussite, l'inspiration n'étant pas toujours à la hauteur du récit fondateur. On y retrouve néanmoins es hommes au physique survitaminé et ces jeunes femmes à la poitrine plantureuse, une des caractéristiques de Corben.

Donc Corben publie sans relâche dans les années 70 et 80 de nombreuses nouvelles aidées de scénaristes de renom ou en solo des histoires diverses et variées. Il devient une des icônes de la BD undreground américaine, au même niveau qu'un Crumb dans un autre genre.

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Au cours des années 90 et 2000, un peu en perte de vitesse, on le retrouvera mettant en scène des personnages classiques de l'univers des supers-héros. IL commettra un album du Punisher, un Hulk et même un album d'Alien. Si ceux-ci peuvent paraitre anecdotiques, ils sont pourtant tout aussi personnels dans le traitement. Ainsi Corben ne se trahit jamais.

Ragemoor est un récit d'une centaine de pages scénarisé par son vieux compagnon Jan Strnad avec lequel il avait travaillait à ses débuts. On retrouve tous les ingrédients qui ont fait la renommée du duo: Les influences d'Edgar Allan Poe et de HP Lovecraft, le dessin si particulier de Richard Corben et le traitement en noir et blanc qui lui ont valu l'estime d'un Moebius ou d'un Druillet excusez du peu...

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Il s'agit d'un jeune homme qui reçoit son oncle et sa cousine dans son manoir isolé après des années sans nouvelles de ces derniers. En guise de bienvenu, le propriétaire commence par leur dire qu'ils n'auraient pas du venir...Quel accueil chaleureux et enthousiaste, n'est-il pas? Très vite, le jeune homme explique que le château n'est pas un simple bâtiment mais qu'il vit, qu'il a une âme. Incrédules l'oncle et la cousine espèrent récupérer la bâtisse.

Bien sûr rien ne sera simple. Le jeune homme est-il simplement fou et ce n'est que l'imagination perturbée de Herbert Ragemoor qui est responsable de ses malheurs ou bien est-il sain d'esprit et le manoir est vraiment doté d'une vie, d'une âme?

Je vous laisse le soin de découvrir vous même les multiples péripéties qui se produiront rapidement dans le château ne laissant aucun des protagonistes indemnes. C'est du grand Corben avec un peu de nostalgie pour ceux qui comme moi avaient pris une claque lors de la découverte de ce fantastique dessinateur tellement particulier.

Le Chien qui Louche

chinequiDepuis quelques années, le Musée du Louvre a la bonne idée de se démocratiser en s'ouvrant à des variations faites par des grands noms de la BD.

A ce jour c'est un sans faut comme le prouve le dernier album de Davodeau aux éditions Futuropolis: LE CHIEN QUI LOUCHE (136 pages)

Le principe est assez simple. Le thème est imposé. L'histoire doit tourner autour du fameux musée. Depuis quelques années, en partenariat avec les éditions Futuropolis quelques auteurs s'y sont collés avec bonheur.

On se souviendra particulièrement de l'album de Bernard Yslaire et Jean-Claude Carrière "le ciel au-dessus du Louvre" ou "un enchantement" de Christian Durieux. Le récit peut être contemporain, fantastique ou historique. La liberté d'imaginer est totale. A la fin de chaque album les oeuvres insérées dans l'album sont commentées et présentées ce qui permet d'approfondir les éléments évoqués voire donne l'envie de se rendre au musée afin de les contempler "en vrai".

Dans ce contexte Etienne Davodeau que l'on ne présente plus nous offre un récit amusant et profond comme à son habitude. La question qu'il pose est pertinente: Quelles oeuvres valent la peine d'être exposées dans un musée? Qu'est ce qui fait que l'on considère qu'un tableau mérite la postérité?

Le récit s'ordonne comme un roman de Marcel Aymé. Un gardien d'une des salles du Louvre est présenté par sa copine aux membres de la famille de cette dernière. Cette famille de vendeurs de meubles de père en fils en viennent rapidement à demander son avis à Fabien à propos d'une croute peinte par un ancètre des dits commerçants. Et cette peinture: "Le chien qui louche" a-t-elle droit d'être exposée dans le sanctuaire parisien? Tous s'interrogent et espèrent un quitus du brave gardien.

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Pour ne pas avoir répondu immédiatement à cette question, notre gardien Fabrice, va se retrouver en port-à-faux vis-à-vis de cette belle famille devenue rapidement envahissante...Il ne faut pas les décevoir ni Mathilde d'ailleurs. Davodeau comme à l'accoutumée nous propose un récit intelligent tout en sachant nous distraire. N'est ce pas là la fonction de toute bonne BD? Alors prenez votre ticket pour une visite un peu particulière du Louvre en compagnie de Mathilde et Fabrice. Si la visite vous a convenue, vous reviendrez pour une nouvelle visite en compagnie des personnages de Durieux ou ceux de Yslaire et Carrière...Ce sont plus que des visites virtuelles!

Map to the stars

Radiographie d'un monde d'ego en crise et qui se rongent mutuellement, Maps to the stars pose un regard cynique, perturbant et parfois drôle sur les névroses de notre monde. Cronenberg est de retour dans les salles avec les thématiques qui lui sont chères pour un film complexe très réussi.

Agatha débarque à Los Angeles pour s'y faire une petite place. Dès son arrivée, elle rencontre Jérôme, chauffeur/acteur/scénariste qui cherche lui aussi une place au soleil. Rapidement, la jeune femme trouve un poste d'assistante auprès d'Havana, actrice-star sur la sellette qui désespère de trouver une occasion de revenir sous les projecteurs. Pour exorciser ses démons, l'actrice est suivie par Stanford, thérapeute aux méthodes musclées dont le fils, Benjie, enfant-star récemment soigné d'une addiction à la drogue, terrorise depuis plusieurs années assistants, réalisateurs et producteurs.
Filmé dans le Los Angeles ensoleillé et reluisant qu'imaginent les touristes en vadrouille (le titre du film se réfère aux cartes vendues aux badauds qui veulent voir les maisons de stars), Maps to the stars est un film noir et envoutant. Ce contraste entre L.A. qui brille et la noirceur des âmes qui s'y télescopent – déjà mis en lumière dans diverses oeuvres – est ici frappant tant les protagonistes de Cronenberg sont dérangés. Autant que la transformation physique qui peut y être liée, la psyché de l'humain a toujours passionné l'auteur. D'ailleurs, il ne cherche pas à décrypter l'usine à rêves californienne mais plutôt à s'en servir comme toile de fond pour étudier la folie humaine et son grotesque à travers des drames familiaux glauques à souhait. Le récit mise tout sur la psychologie des personnages dont les relations nuisibles les amènent à révéler leur nature destructrice. Pour servir cette intention, le film est plutôt lent malgré les rebondissements réguliers.

Les personnages, dont le vice, la pulsion, l'hystérie et la névrose sont, à chaque scène, plus présents et difficilement dissimulables, sont peu nombreux afin de bien se concentrer sur chacun.

Et les performances des acteurs qui les portent sont si intenses et éblouissantes que l'on rentre rapidement dans ce cirque de freaks survoltés. Des personnages qui évoluent presque tout le temps seuls ou à deux, dans des grandes maisons filmées comme trop petites pour leurs égos en mal de reconnaissance.

Avec une mise en scène assez simple mais parfaitement maitrisée, les névroses de certaines des personnalités suivies sont imagées à l'écran sans aucun effet spécial. C'est une première pour le cinéaste qui réussit à créer une ambiance fantastique dans un contexte tout à fait vraisemblable.

La recette du réalisateur fonctionne. La musique d'ambiance parfait l'atmosphère lunaire d'un monde débauché et immoral. Une fois rentré dans ce milieu – le titre évoque aussi un ensemble de chemin pour pénétrer une galaxie lointaine et inconnue – c'est une sorte tragédie grecque moderne mettant en scène des demi-dieux que nous sert Cronenberg, dont l'attrait pour la chair et la mutilation reste vif. Agatha, le personnage principal, a des brulures sur la moitié du corps. Ces cicatrices sont au coeur de l'intrigue.

Le film semble perdre du rythme avant la fin. Une fin qui légitime cette baisse de rythme pour en être un peu plus dérangeante encore. Une fin dont la lenteur et la douceur cinématographique contraste avec la violence du propos.

Maps to the stars est un film brûlant et provocant sans jamais être gratuit.

Avec John Cusack, Julianne Moore, Robert Pattinson et Mia Wasikowska - Le Pacte - 1h51 - 21 mai 2014

Saison culturelle 2014 : l’Auvers du décor

Auvers-sur-Oise : son château, son église, son auberge, sa maison du docteur, son cimetière… Les « incontournables » du village fréquenté notamment par Cézanne, Corot, Pissaro, Daubigny et bien sûr Van Gogh méritent toujours le détour. Mais les initiatives prises chaque année par la ville pour dynamiser l’offre culturelle sont autant de très bonnes raisons de faire le déplacement. Visite guidée et ciblée.  (suite…)

Lucrèce Borgia à la Comédie française

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Guillaume Gallienne incarne le rôle-titre de Lucrèce Borgia, cette femme sanguinaire, fille de pape incestueuse. Sublime moment de théâtre à la Comédie Française. Vibrant d’émotions. (suite…)

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