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Made in England : Pulp, Stereophonics, The Royston Club

Oasis s’est reformé. Oasis a triomphé. Les deux frères s’aiment désormais d’amour et la brit pop refait surface. L’Angleterre a sauvé son PIB avec LIam et Noel mais on constate une vraie nostalgie pour ce mouvement éclatant et influent.

Si bien que Jarvis Cocker a retrouvé les musiciens de Pulp pour un tout nouvel album. More. 24 ans après leur dernier effort. Le dandy de Sheffield a tenté une carrière solo mais il faut l’avouer : qu’est ce qu’il est à l’aise lorsqu’il retrouve son groupe si astucieux.
On est loin du génie sarcastique de Different Class mais More ressemble bien à une leçon de pop britannique. Oasis sont de gros lads et Pulp est le versant élégant et rigolard de cette génération musicale.
More reprend donc tous les archétypes de Pulp. C’est sensuel : la musique est très bien arrangée et les orchestrations méritent que l’on y revienne après plusieurs écoutes. La nonchalance n’est qu’apparente. En trois semaines d’enregistrement, le groupe a conservé toute sa verve mélodique.
Mais il y a toujours les textes exquis du groupe qui croquent ses contemporains. Et pourtant c’est bel et bien la même énergie des débuts. C’est impressionnant, une telle cohérence. Ce nouvel album montre une fois encore le talent quasi littéraire d’un groupe délicieusement bavard et musicalement passionnant.

Pulp revient de nulle part mais le trio de Stereophonics, lui, n’a jamais cessé de défendre son rock caractériel et pas toujours nuancé. Mais, honnêtement, on s’en fout. A la différence d’Oasis, Pulp ou Supergrass (qui s’offre lui aussi une reformation pour les 30 ans du cartoonesque I should Coco), le groupe continue d’accompagner notre mélomanie et nos passions électriques.
Ils ont raté des albums. Il y a eu des passages à vide mais le Gallois Kelly Jones continue d’être un chanteur rugueux et un passionné de rock qui fait bouger les foules. Son groupe suit encore un style simple mais complice.
Stereophonics ne sera jamais un grand groupe mais il dure et semble s’accrocher à sa mission mélodique. Ce que fait plutôt bien leur 13e album, Make’em laugh, make’em Cry make’em Wait. Encore un effort très électrique où la voix de Jones ne semble pas vieillir.
Mais bon, l’inspiration du groupe est limitée. Le disque est franchement sympathique. Il y a un vrai plaisir à entendre la hargne d’un groupe qui n’a jamais rien lâché. Il tient sa ligne. C’est du rock racé. Ils écrivent des chansons : ils semblent y tenir très fort et le groupe défend chacune de ses compositions. C’est un peu répétitif mais on admire la démarche et tout le chemin parcouru par les Stereophonics.

Dans quelques semaines, ce sera au tour de Suede de sortir un tout nouvel album mais il y a des petits jeunes qui méritent aussi d’être enfin reconnus : on reste au Pays de Galles avec The Royston Club, encore un groupe qui a tout compris à la pop anglaise.
Eux, ils ont goûté à cette bonne vieille brit pop et ils en ressortent un disque qui pulvérise les clichés tout en les assumant. On va entendre des guitares qui semblent appartenir aux Strokes comme à Radiohead mais on va découvrir une voix qui ne peut que vous marquer : Tom Faithfull est un talent brut.
Leur album Songs for the Spine est effectivement une petite merveille de pop très bien calibrée. Le quatuor semble armé pour faire vibrer prochainement les festivals et les stades. Chacune des chansons sont des harpons.
On fredonne rapidement. On se laisse prendre. On entend bien les références mais tout cela est fait avec une finesse qui ressemble à de l’inventivité. On peut se dire que l’on tient un futur groupe à stades. Cela arrive très souvent au Royaume-Uni et on ne va pas s’en plaindre.
L’oiseau de Bergen-Belsen, Florence Schulmann, Géraldine Meignan, Éditions Grasset


Bergen-Belsen… Chez tous ceux que l’Histoire intéresse, ce nom terrible incrusté dans le titre de l’ouvrage de Florence Schullmann évoque l’ignoble. L’innommable. Un camp de concentration.
A l’heure où la haine refait surface, où la peur s’insinue à nouveau, il est bon de ne pas oublier que de tels lieux ont existé. Mais ce livre n’est pas un livre sur les camps de concentration, de ceux qui racontent en détail, et vous laissent à la fin un sentiment de honte et de peine infinie.
Non, ce livre parle de courage et d’amour. Florence Schulmman a choisi d’évoquer avant tout ses parents. Sa mère, qui l’a mise au monde dans ce camp en mars 1945. Son père. Leur amour qui les a aidés à tenir, à vivre. Comme beaucoup de juifs en Europe à l’époque, ils ne croyaient pas qu’on les déporterait. Parce qu’ils étaient honnêtes, travailleurs, ne faisaient pas de bruit. En France, nombre de juifs se disaient que, parce qu’ils avaient eu la Croix de guerre en 1914-1918, ils étaient à l’abri. Les parents de Florence, eux, ont connu le ghetto en Pologne puis Auschwitz , avant d’être séparés et de se retrouver à la fin de la guerre.
Durant son enfance, Florence entend souvent ses parents pleurer. Avant elle, ils avaient eu un fils, disparu au moment des rafles. Florence va nier, taire, ce fardeau. Personne ne doit savoir qu’elle est née dans un camp. Elle n’arrivera réellement à en parler qu’à ses 80 ans.
Le style est fluide, l’écriture simple, et ce livre, étonnamment, se lit très facilement. Il a quelque chose d’extrêmement lumineux. Chacun des personnages est évoqué avec une grande douceur. Et de la pudeur. L’auteure a choisi l’angle de l’amour et du courage. On y croise à peine des noms de nazis. Avec délicatesse, elle esquisse des images de tortures et d’assassinats. L’essentiel est ailleurs pour elle : des vies détruites mais reconstruites, malgré tout. Ses parents, après les camps, se sont installés et ont travaillé avec acharnement et réussi socialement. Ils sont allés savourer leur retraite dans le sud de la France. Florence, elle, aura un enfant. Un seul.
Ce livre est une belle leçon d’amour et de force pour les nouvelles générations et celles à venir. Afin que demain, après-demain, plus jamais, la folie des hommes ne rattrape tous ces gens qui ne demandaient rien d’autre que de vivre et d’aimer.
Paru le 26 mars 2025
110 pages, 14,90 €
Exposition Georges de La Tour (1593-1652), musée Jacquemart André


Après Artemisia Gentileschi (1593-1653), presque son exacte contemporaine, le printemps dernier, le musée Jacquemart-André met en lumière de septembre à janvier cet autre grand peintre de la première moitié du XVIIe siècle, lui aussi marqué par l’influence de Michelangelo Merisi, dit Le Caravage : Georges de La Tour.
Après la mort du Caravage en 1610, son style nouveau, caractérisé par un clair-obscur dramatique, un réalisme brut, à rebours du maniérisme, des cadrages serrés ou des compositions en frise, se répand dans toute l’Europe, de l’Italie aux Pays-Bas. Si Artemisia se mesurait à ses sujets héroïques tirés de la Bible, tels que Judith et Holopherne ou David et Goliath, Georges de La Tour s’intéresse plutôt aux scènes de taverne, joueurs de cartes et diseuses de bonne aventure, ainsi qu’aux grandes figures de saints. Dans le sillage, sans doute, des peintres caravagesques néerlandais, tels que Gerrit van Honthorst, surnommé « Gherardo delle Notti » (« Gérard des Nuits »), il introduit dans ses scènes plongées dans l’obscurité qualifiées de « nuits », une source lumineuse artificielle – le plus souvent la flamme vacillante d’une bougie. « Luministe » plus que « ténébriste », sa maîtrise de ce procédé poétique appelant à une méditation silencieuse fait alors son succès.
Le maître lorrain, né à Vic-sur-Seille et actif à Lunéville, Nancy puis Paris, où il reçut en 1639 le titre de « peintre ordinaire du Roi » Louis XIII, était tombé dans l’oubli après sa mort, probablement rendu démodé par l’essor du classicisme d’un Charles Le Brun, au service de Louis XIV. Une grande partie de son œuvre avait en outre été détruite lors du siège et de l’incendie de Lunéville par les troupes de Louis XIII en 1638, venues mater l’insoumission du duc de Lorraine Charles IV.
Ce n’est qu’au début du XXe siècle qu’un jeune historien de l’art allemand, Hermann Vos – également tristement célèbre pour avoir spolié les juifs pendant la Seconde Guerre mondiale –, identifie l’artiste, encore parfois confondu avec le pastelliste Maurice Quentin de La Tour, né un siècle plus tard. Il associe à son nom trois œuvres majeures, alors attribuées à ses contemporains : Le Nouveau-né (conservé à Rennes), Le Reniement de Saint-Pierre et Le Songe de Saint Joseph (à Nantes) – les deux premières sont visibles dans l’exposition. Révélé au public français lors de l’exposition sur « Les peintres de la réalité en France au XVIIe siècle » à l’Orangerie, en 1934, Georges de La Tour est aussitôt reconnu comme un peintre majeur, particulièrement apprécié des artistes surréalistes pour l’atmosphère presque mystique qui se dégage de ses tableaux.
Vingt-huit ans après la grande rétrospective qui lui avait été consacrée au Grand Palais, l’exposition plus modeste de Jacquemart-André est l’occasion de présenter l’actualité de la recherche sur son œuvre et de nouvelles attributions. Le fait qu’il ait dirigé un important atelier avec des élèves, dont son propre fils Étienne, qui reprit l’affaire familiale à sa mort, est désormais attesté. D’où la présentation d’œuvres d’atelier telles qu’un Saint Jacques le Majeur et de copies d’après ses toiles les plus appréciées, telles qu’un Saint Sébastien soigné par Irène, dont l’original aurait ébloui Louis XIII.
Les toiles sont exposées dans le cadre intimiste du musée Jacquemart-André, au sol couvert de moquette moelleuse et aux murs peints de couleurs terre, les grands titres des huit sections formés de lettres d’or ou d’argent. Sur la quarantaine d’œuvres identifiées de La Tour – sans doute un fragment des quelque trois cents peintures que peignait un artiste au cours d’une carrière ordinaire – l’institution a pu emprunter une vingtaine d’originaux, ce qui est déjà considérable. Il n’a cependant pas pu obtenir les deux versions du Tricheur – à l’as de carreau (Louvre) et à l’as de trèfle (Kimbel Art Museum, Forth Worth), ni La Diseuse de bonne aventure, chef-d’œuvre absolu dont l’acquisition par le Met de New York en 1960 provoqua un scandale.
D’autres toiles, moins connues, sont présentées : on peut notamment admirer, dans la première salle, L’Argent versé, rare œuvre datée avant les années 1640, qui plus est l’une des neuf signées par La Tour, qui a fait le chemin depuis Lviv, en Ukraine. Cette toile, qui représente sans doute une collecte d’impôts ou une réquisition militaire, témoigne des malheurs de la Lorraine prise dans le conflit qui oppose, d’une part Louis XIII et ses alliés suédois, d’autre part le duc de Lorraine Charles IV, soutien de l’empereur germanique Ferdinand II de Habsbourg. Les Mangeurs de pois, (Gemäldegalerie de Berlin), La Rixe des musiciens (Getty Museum de Los Angeles), longtemps attribuée au Caravage, et plusieurs portraits de mendiants aveugles joueurs de vielle, disent aussi la misère et la famine qui s’abat sur la Lorraine avec la guerre. Ces Grandes misères de la guerre de Trente ans, illustrées par son contemporain, le graveur lorrain Jacques Callot, sont peu expliquées dans l’exposition, sans doute faute de place. La sixième salle, passage étroit menant aux deux dernières salles, évoque cependant à travers des estampes de Jacques Callot et Jacques Bellange et un dessin qui pourrait être de la main de La Tour, le foyer artistique lorrain, florissant avant les ravages de la guerre.
Deux magistrales versions de Saint-Jérôme pénitent (Grenoble et Stockholm) sont accrochées côte-à-côte dans la troisième salle afin d’inviter à la comparaison des infimes variations qu’elles présentent. Dans la dernière salle, Le Reniement de saint Pierre de Nantes dialogue avec Les Joueurs de dés, tableau récemment découvert dans un grenier anglais. Plusieurs interprétations du reniement de Saint Pierre par des contemporains, notamment Mathieu Le Nain et Adam de Coster, sont exposées dans les autres salles, qu’il aurait peut-être été intéressant de grouper pour observer les différences de traitement de ce thème.
Cette dernière section évoque « l’ultime épure » à laquelle aboutit l’art de La Tour à la fin de sa vie, avec notamment un Saint Jean-Baptiste dans le désert d’une grande sobriété, peint sans doute peu avant la mort du peintre, en 1652.
Jusqu'au 25 janvier 2026
Musée Jacquemart-André
158 Boulevard Haussmann - Paris VIII
de 9,50€ à 18,50€
Joie de vivre : David Byrne, Bret McKenzie, Vinyl Williams

La tendance est à la morosité. La sinistrose s’empare de ce mois de septembre. C’est toujours un moment délicat, la rentrée. Nos rêves de liberté et de changement s'estompent comme le bronzage. Le stress reprend le dessus.
Les nouvelles du Monde sont rudes. Hanouna est revenu. Et Patrick Sébastien fut la star de l’été. Au milieu de cet océan de médiocrité et de tristesse, un homme se lève et se dit que finalement tout ne va pas si mal. Qu’il y a du bon partout. Et qu’il vaut rire que faire la gueule.

Cette attitude si décalée, on la doit à David Byrne, le roi de l’avant garde musicale et du détournement de sons. Who is the sky est la dernière œuvre du leader des Talking Heads et vogue à contre courant de l’ambiance générale.
Le musicien fait le positivisme forcené pour continuer à décrire un monde absurde et déglingué. La première chanson donne le ton : jovial, heureux et fier de l’être. C’est un disque coloré comme sa pochette. Une fois de plus, Byrne s’entoure de musiciens joyeux d’en découdre avec son univers barré et fantaisiste. Il démolit les règles de la pop avec une légèreté délicieuse et semble encore s’amuser comme un petit fou. Ce disque est une invitation à ne pas se prendre la tête. Et peut être la meilleure chose à écouter depuis ce début d'année !

On remercie David Byrne et on se dit qu’il serait ravi de rencontrer Bret McKenzie. Lui aussi prend la vie du bon côté. Acteur Néo-zélandais, il se révèle avec la série Flight of the Concords et prouve que la musique et l’humour vont de pair en obtenant un Oscar pour une chanson écrite pour le Muppet Show.
Vu dans le Seigneur des Anneaux, Bret McKenzie est un touche à tout passionnant qui rend hommage à ses aînés de Harry Nilsson à Burt Bacharach en passant par d’autres crooners fantasques et californiens.
Son second disque est un concentré de soleil musical et de chaleur mélodieuse. Il nous fait visiter Freak Out city, lieu où les arrangements sont délicats et les voix sont capricieuses. C’est un grand tour de manège avec des chansons sautillantes et enjouées. Les harmonies se succèdent pour nous faire nous asseoir dans une chaise longue. L’auteur a une vraie sensibilité qui se cache derrière une belle mélancolie. Encore une raison d’être optimiste.

Et on va s’offrir une petite galette d’optimisme avec Vinyl Williams, groupe rigolard et lyrique. Derrière ce nom se cache le petit-fils de l’immense John Williams, légende des musiques hollywoodiennes. Lionel Williams aime cependant les ambiances tout aussi épiques mais avec son style bien à lui.
On pourrait dire qu’il empruntait plus à Brian Wilson qu’à son grand-père. C’est un son bien psychédélique qu’il défend depuis plusieurs années. C’est désuet mais ça ne manque pas de charme et surtout cela nous éloigne du pessimisme qui règne. Et il nous offre un véritable festival de good vibrations avec deux disques coup sur coup: Polyhaven et Portasymphony.
A chaque fois, ça fait décoller l’auditeur. Le musicien bidouille des morceaux étranges, spacieux mais fabriqués avec des moyens humbles. Comme papy, il s’imagine à la tête d’un orchestre symphonique mais techniquement il se contente de vieilleries vintage et doucement funk. C’est un peu répétitif mais il faut avouer que Vinyl Williams a de la suite dans les idées et nous embarque dans un vrai trip lumineux et rassurant.
Après cela, si vous voulez continuer à faire la tronche… et bien regardez la télé ou attendez le nouvel album de Florent Pagny…
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Jurassic World : Renaissance, Gareth Edwards, Universal

Quel est le repas préféré des dinosaures? Le scénariste bien entendu.
Le précédent volet conclut de la pire des manières la saga initiée en 1993 par Steven Spielberg : un gros patchwork informe avec le scénario le plus crétin de toute la série. Un astéroïde avait détruit tout bon sens dans ce film totalement improbable.
Cette fois-ci, Universal est allé chercher le scénariste des deux premiers films pour voir s’il pouvait encore avoir de la vie dans cette série aux dents longues mais aux idées assez courtes.
Pour se donner toutes les chances, le studio a choisi Gareth Edwards pour réaliser le nouvel épisode. Depuis son premier film, Monsters, il tente de trouver de l’émotion dans des histoires incroyables, peuplées de créatures inquiétantes et merveilleuses. Le réalisateur s’offre au système hollywoodien mais ne se laisse pas faire.
Si son Godzilla fut décevant, Rogue One, une aventure Star Wars était une bonne surprise ainsi que son film personnel de SF, The Creator. Dans l’emphase, il aime instaurer de la compassion, des moments arrêtés et de l’humanité. Ce cinéaste est un contemplatif qui se retrouve aux commandes de gros films d’action.
Dans ce nouveau Jurassic World, on a l’impression de suivre une version dinosaures de Monsters, le premier film de Edwards. Héros isolés. Environnement peu enclin à accueillir des hommes. Monstres plus ambigus qu’il n’y parait. Edwards arrive à amener le film vers son univers étrangement feutré, fait de personnages qui tentent d’échapper aux dinos mais aussi aux conventions. On s’étonne de la tendresse de la mise en scène pour les personnages centraux. Edwards leur souhaite un meilleur sort que de simples stéréotypes réutilisables.
Scarlett Johanssen semble bien s’amuser mais le reste du casting est aussi attachant malgré le très voyant carnet des charges du studio : avide capitaliste, famille malmenée mais famille tout de même, soldat qui a le sens du sacrifice etc.
Oui. Une fois de plus, le scénario devient de plus en plus basique pour offrir un vrai parc d’attraction aux spectateurs qui de toute façon sont là pour voir de la grosse bestiole avec des écailles et des grandes dents. Pour cela on est bien servis. Et le film se limite à être un gros film d’aventures un peu idiot mais jamais dénué d’idées sympas. L’attaque sur l’eau a un aspect king-konguesque qui réjouit, et plus on avance dans l’île perdue, plus les dinosaures dégénèrent vers des créatures cauchemardesques jusqu’à un gros machin balèze qui aurait pu avoir sa place dans l’univers de Lovecraft.
Jurassic World est donc de nouveau un gros barnum que l’on peut visiter.
Au cinéma le 04 juillet 2025
Avec Scarlett Johanssen, Marhershala Ali, Jonathan Bailey et Manuel Garcia Rulfo - Universal - 2h10





















