Le Monde de Nathan

Le réalisateur donne à voir le meilleur de chacun. Sur l’inaltérable constat de la solitude moderne, il met de la couleur, de la joie et de l’espérance. Le récit initiatique est douloureux mais il fait naître quelque chose chez chacun des protagonistes de l’histoire. C’est souvent pour tendre vers le meilleur.

Ex Machina

Le jeu des acteurs est impeccable : Oscar Isaac est méconnaissable en ermite inquiétant à la longue barbe noire et Alicia Vikander fait un androïde très convaincant, à la démarche gracieuse et au regard troublant de sphinx. Subtilement, les regards et les non-dits installent un climat de manipulation psychologique plus complexe qu’il n’y paraît.

Jurassic World

Si la dernière partie est un peu trop proprette, le réalisateur Colin Trevorrow a le don de jouer avec les codes inventés par Crichton et Spielberg mais aussi avec les attentes du spectateur. Son film est une grande attraction, traitée comme telle. Cette humilité apparente rend la chose beaucoup plus digeste et distrayante.