Un homme idéal

Néanmoins, il est pris de compassion par le personnage principal. Petite pointe d’originalité sur la lumière. Le film est très lumineux ce qui est plutôt rare pour un thriller. Rien à redire sur le jeu des acteurs. Pierre Niney nous confirme son talent et réalise une excellente interprétation. Quand à Ana Girardot, elle sublime le film tant par sa beauté que par son talent.

Divergente 2: l’insurrection

Oubliez toute idée de surprise. A part la coupe de cheveux très eighties de l’héroïne, rien de dépasse du cahier des charges du film fantastique pour adolescent(e)s. On a droit à un mélange entre romance niaise et récit d’apprentissage assez âpre. Le décalage fait tout le sel de ce genre de spectacle, si on est un peu masochiste ou si on aime bien voir des filles se coller des baffes!

Divergente

Mais cela reste de la grosse production pour adolescents bouffeurs de pop corn. Donc Neil Burger (encore de la malbouffe…pardon pour la vanne) fait dans l’explicatif le plus total, aidé par la production design et des dialogues sans fin. La métaphore frise la caricature. Divergente est bavard, encore un mal français!

Big Eyes

Sans les excellentes prestations des acteurs principaux, le spectateur s’y ennuierait franchement. Christoph Waltz est toujours aussi exceptionnel. Il est parfait en artiste raté sans aucun état d’âme exploitant sans vergogne sa propre femme par pur intérêt personnel. Il a cet air malin que l’on retrouve dans Inglorious Bastards et dans Django Unchained qui lui permet de faire ressortir le côté usurpateur et cupide du véritable Walter Keane.