Enfant 44

Le réalisateur Daniel Espinosa tente le « Seven » de l’Armée rouge mais fait dans la pellicule binaire, grise et sans réelle intention. C’est assez mal filmé. Le scénario patouille dans la gadoue. Les comédiens font le concours de celui qui va être le moins expressif.

Cendrillon

Branagh respecte le conte mais lui donne des accents anglais et dramaturgiques assez plaisants. On pensait vraiment assister à un naufrage : elle finit par nous toucher Cendrillon et sa solitude qui lui colle à la peau. Heureusement l’auteur de Peter’s Friends ne fait pas une psychanalyse.

Still Alice

Elle doit s’abandonner à son entourage, qui parfois lui semble inconnu et qui assiste, désarmée et impuissante à la déchéance croissante et inévitable. Au delà de la perte des mots et des douleurs, il reste l’amour, incontestablement le sentiment primaire, qui reste malgré tout.