Ce trio d’acteurs interprète à merveille leurs rôles. Chacun apporte sa personnalité pour le plaisir du spectateur. Ce film nous fait passer par toutes les émotions possibles, que ça soit la joie ou la tristesse.
Mommy
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Ce trio d’acteurs interprète à merveille leurs rôles. Chacun apporte sa personnalité pour le plaisir du spectateur. Ce film nous fait passer par toutes les émotions possibles, que ça soit la joie ou la tristesse.
Branagh respecte le conte mais lui donne des accents anglais et dramaturgiques assez plaisants. On pensait vraiment assister à un naufrage : elle finit par nous toucher Cendrillon et sa solitude qui lui colle à la peau. Heureusement l’auteur de Peter’s Friends ne fait pas une psychanalyse.
Elle doit s’abandonner à son entourage, qui parfois lui semble inconnu et qui assiste, désarmée et impuissante à la déchéance croissante et inévitable. Au delà de la perte des mots et des douleurs, il reste l’amour, incontestablement le sentiment primaire, qui reste malgré tout.
Cadrages serrés, demi-teintes et clair obscur, le réalisateur choisit délibérément de filmer l’intime, tout en nuances et en expressions mêlées. Il sait faire passer mille sentiments en cadrant des mains, des regards, des larmes. Avec une justesse étonnante. Pas de mièvrerie ici, ni de sensiblerie.