Un peu Beaucoup Aveuglément

Il nous désarme. La candeur va avec la candeur et les petites erreurs. Il convoque le vieux cinéma comique des années 50 ou 60 avec quelques grossières erreurs mais aussi une certaine élégance et un élan qui semble naturel. Ce n’est vraiment pas génial mais on devine un film personnel, ce qui est déjà pas mal du tout!

Pyramide

Tout est un peu kitsch, tout comme la situation initiale complètement tirée par les cheveux avec des comédiens peu investis. Le défi du réalisateur est donc de faire tourner ses acteurs dans des décors obscurs, réutilisés à l’infini pour nous faire croire qu’à chaque croisement, nous nous retrouvons dans un labyrinthe mortel.

La Maison au Toit Rouge

Les lourdeurs du Monde s’effacent derrière la porte (sauf l’humour grassouillet du père). Ici tout est délicat. Les gestes sont lents et ordonnés. Yamada prend bien son temps. Ca pourrait être un défaut. Ca nous transporte dans une autre époque. Où le rythme lent avait du sens au cinéma. Et ne faisait pas peur! Le cinéaste rend ainsi la situation de plus en plus vénéneuse sans faire grand chose. Cette antique façon de faire deviendrait presque culottée.