Papa ou Maman

Le film parle avec légèreté de la solitude dans la famille et du nombrilisme contemporain, mais il ne cherche jamais à être plus futé que le spectateur. C’est carré. Sans fioriture. Il y a peut être quelques scènes qui ressemblent trop à un sketch mais on s’amuse bien dans cette Guerre des Rose à la française

Phoenix

La principale qualité du film tient à l’interprétation ultrasensible de Nina Hoss, qui incarne à la fois le traumatisme des camps de concentration et une lutte intérieure entre amour, espoir et dégoût pour l’homme qui la torture. Elle ressemble à un petit oiseau malade, recroquevillé sur lui-même, voûté, les yeux immenses cernés par ses ecchymoses, et dans son regard intense se lisent à la fois son espoir fou, ses doutes, sa souffrance contenue, son extrême fragilité comme son étonnante force morale de survivante.