Cinéma

Terminator Genisys

Le Terminator est il soluble dans un monde connecté?

Pas sûr! Car le T-800 avec sa face d’Autrichien culturiste n’a pas vraiment sa place dans le monde des hipsters et des nerds: lui il aime les sulfateuses et détruire les commissariats avec la délicatesse d’un éléphant bourré à la Valstar!

Il apprécie les punchlines et les blagounettes froides au pire moment critique. Il adore le corps à corps avec d’autres machines, multiplier les bourre pifs et s’habiller comme un motard des années 80. Schwarzennegger, petit vieillard de l’ère Reagan, revient dans son rôle le plus emblèmatique. A 67 ans!

Il faut donc justifier les cheveux gris et la mécanique rouillée. Et là, le scénario est une formidable machine pour justifier en permanence ses nouveaux choix! Le film recycle les précédents épisodes (sauf celui avec Christian Bale) pour malaxer une nouvelle raison spatio-temporelle d’envoyer des robots surarmés pour affronter le vieux T-800, pas loin d’imiter le vieux cow-boy qui a tout vu tout connu et qui se méfie de toute modernité.

Il a bien raison parce que les robots sont vicieux au point de transformer le passé de Sarah Connor, la nature même du leader de l’humanité, John Connor, et faire jouer Kyle Reese par le pire comédien sur le marché, le costaud et fade Jai Courtney.

S’il y a bien une trace de science fiction intéressante sur le sort du Monde, cette nouvelle genèse justifie l’énième retour par des tonnes de dialogues ineptes et compliquées. Et si ca devient trop compliqué, le Terminator comme un Jukebox, a une réponse toute faite et définitive.

Tout ça pour des bastons et des cascades que l’on a déjà vu il y a une vingtaine d’années. Si on est content de retrouver les héros de notre jeunesse, le lifting est un peu pathétique. Trop de justifications noient le récit, redite pas toujours adroite de tout l’univers Terminator. Comme certains disques, il s’agit d’un best of avec quelques inédits. Ca fait bien longtemps que les hipsters ont oublié ce que c’était qu’un disque!

Avec ArnoldSchwarzennegger, Emilia Clarke, Jason Clarke et Jai Courtney – Paramount – 1 juillet 2015 – 2h03

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