Musique, Rock

Chuck

On s’occupe dans ses pages de nos vieux pour tout l’été. On a tout de même la mine assombrie quand on écoute l’album de Chuck Berry, parti cette année. Le père du rock’n’roll, la source d’inspiration de grands guitaristes, avait retrouvé les chemins des studios et il y a trouvé un peu d’inspiration. Bye Bye love!

Chuck Berry n’a pas eu sa grande biographie sur grand écran mais pourtant sa vie est pleine de remous et il y a eu des hauts et des bas qui racontent en même temps le rêve et le mythe américains. Il est mort cette année et on s’est souvenu de lui, de son oeuvre colossale et de sa longévité exceptionnelle.

Depuis le 18 mars, le rock est un peu orphelin et voilà le testament de Chuck Berry! Enfin! Il prouve aussi que le rock’n’roll ca conserve: le disque démarre sur un bon vieux blues qui balance et qui rappelle que le retro vintage est à la mode. Wonderful Woman est une introduction d’outre tombe mais qui célèbre cette sève du rock!

Big Boys extrapole sur Johnny B.Goode tout comme Lady B.Goode. L’album est féministe. Le vieux guitariste de 90 ans rend hommage à sa femme mais aussi à tous les jolies filles de sa vie et sa famille aussi. C’est très yankee mais c’est idéalement servi sur un rythm’n’blues à l’ancienne.

Depuis quarante ans, Chuck Berry n’avait rien écrit et il montre qu’il a encore des envies de blues. Gardien du temps, si ce n’est pas le batisseur, Chuck Berry reussit une vraie cohèrence autour de quelques titres mid tempo, plus tranquilles, qui montre tout de même un vieil homme qui attend sereinement la mort, habile toujours avec son art. Il arrive à faire des choses très abordables (irrésistible Jamaica Moon) et comme des trucs que n’auraient pas renié Tom Waits (l’imposant Dutchman).

2017 – Universal

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