Merlin l’apprenti enchanteur

Le décor est simple, astucieux et élégant, composé de paravents peints représentant tout à tour des scènes d’intérieur et d’extérieur. L’univers est sympathique, mélange d’objets anciens et de high-tech: exemple, Merlin reçoit des messages instantanés, mais sans téléphone, car des rubans colorés volent ou sont dissimulés dans le décor, rubans que Merlin déroule et lit comme des télégrammes du futur

Père

Entre les mots, d’une violence inouïe, de la mère (Anne Kessler) et la fragilité que tout son être exprime, le contraste est saisissant, effrayant. Le père (Michel Vuillermoz) est tout aussi touchant, admirable. Lui qui devrait détenir tous les pouvoirs en tant que père et maître de maison, se révèle rapidement le plus faible, usé par la puissance des femmes et leur ténacité.