Musique

Internation Blackjazz Society

Attention cela commence comme si l’orchestre du Splendid se mettait à dérailler vers le metal puis ce disque s’emporte vers un son unique en son genre, du free jazz avec des vrais morceaux hardcore à l’intérieur! Vous êtes prévenus.

Voici un chronique qui pique. Les oreilles vont être mises à rude épreuve. Une pluie de décibels va s’abattre sur le pauvre auditeur qui se fera peut être avoir par la signature sur le titre « Blackjazz ». La saturation ne fait pas peur à Shining, groupe norvégien qui se réchauffe avec ses propres moyens: bruyants et particulièrement alternatifs.

Shining fut une formation de jazz qui a découvert visiblement les vertus du metal. Le « Blackjazz » doit vouloir dire en réalité: je vais faire suer ma guitare jusqu’à ce qu’elle demande pitié! Ca matraque sévère.

Un bon gros Metal qui claque, cogne et rugit. Le gros riff bien lourd avec la voix hurlante et une batterie sous stéroïde. Des rythmes speed et des élans électriques furibards qui pourraient faire fuir pas mal de mélomanes. Mais le chanteur et leader du groupe, Jorgen Munkeby aime sur ses gentilles compositions, poser un saxophone.

Il joue de cet instrument mais fait intervenir d’autres instruments qui citent rarement sur les disques apocalyptiques du speed metal trash punk qui sent fort de dessous de ras. Munkeby aime aussi les synthétiseurs: avec ses petits compagnons, il adore visiblement déconcerter. On est très loin des bases classiques du jazz. On se promène sur le territoire peu visité de Nine Inch Nails avec son magma sonore, qui emprunte à tous les genres, sans aucune limite.

Ecouter ce septième album n’est pas une promenade bucolique dans un fjord. C’est une vraie aventure extrême. Pour amateurs de sensations fortes.

Spinefarm records – 2015

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