Dans le cas de ce cinquième album, le duo et leurs copains font des galipettes sonores beaucoup moins complexes et plus rapides. Un petit disque pour le genre : 38 minutes. Mais ne croyez pas qu’ils ont désormais les pieds lourds. Le groupe continue de graviter dans un ailleurs séraphique. Et nous avec.
Songs for our mothers
Sur ce disque, leur punk n’a rien de sautillant. C’est une plongée sonore dans un monde de complaintes, un peu bruitistes, où des mélodies soutiennent des délires instrumentaux qui peuvent lasser ou fasciner car cela s’écoute comme un disque un peu sulfureux, assumant tous les excès, aidé par un Sean Lennon adepte des sons psychédéliques!
White Bear
Ils font donc penser (un peu) à Led Zeppelin. Leur inspiration est totalement américaine. Les rythmiques sont lourdes et les guitares ont largement leur place. Le chanteur écossais roucoule puis hurle avec un certain talent. Ils sont ambitieux et on les remercie de ne pas se laisser aller aux sages hommages. Leurs chansons sont originales tout en respectant le genre ultra codifié.
San Francisco
Comme d’habitude chez eux, on sent ce travail en équipe. Ce n’est pas de la frime. Le trio est excité et joue réellement sur ses bases post punk, un peu noise pour tenter des chansons inhabituelles qui ne passeront pas sur toutes les radios, c’est sûr. Avec eux, on sait que l’on va avoir droit à de l’inédit. Tant mieux.