Paul Weller sait être respectueux (le soft Long Long Road, le gospel The Cranes are back) comme il peut encore s’imaginer à Madchester (l’impetueux Nova) ou ailleurs, avec une envie de faire la fête! Paul Weller est un musicien épanoui, heureux de se confronter à son époque et ses passions. Sa nouvelle révolution, à 59 ans, est un moment d’optimisme où son rock reste robuste.
En France, on aime Texas. C’est ainsi. Spiteri et ses potes sont intouchables. Ils pourraient faire de la polka en chti on trouverait ça super. Heureusement ils n’en sont pas là. Ils se font désormais plaisir. Rien de plus!
Les franchouillards n’ont pas la culture locale mais digèrent parfaitement ce rock qui défouraille et vous arrache au quotidien. C’est du son prolétaire, populaire dans le bon sens du terme. Ca saigne. Ca transpire. Ca coule à grosses gouttes. Chaque chanson est un effort sportif, souvent du meilleur effet.
Septième album de Pond, The Weather est un disque lumineux qui montre bien l’expérience d’un groupe qui a connu de nombreuses mutations et s’est essayé à des expériences diverses et variées. Ici Pond imite les années 80 avec toujours ce sens du montage sonore très éthéré mais habilement construit.