Philippe Sendek

Transport

Yves Flank a une écriture si évocatrice qu’il nous fait autant entrer dans la nature la plus charnelle qui soit que dans la recréation d’un certain Paris des années 1940. Il y a notamment un passage sur les cours des immeubles où se concentre la vie en commun, les chanteurs qui viennent pousser leur mélopée. Il y a aussi un personnage de concierge qui fait froid dans le dos.

Racine, racines

Bien sur, tout ça c’est, en partie, de la blague. François Boulay cherche avant tout à nous amuser. La vie de Racine est le prétexte d’une farce à base d’érotisme et de grand guignol, une comédie saupoudrée d’Histoire où le dramaturge s’exprime comme un personnage de série noire.

Une Odyssée américaine

C’est-à-dire qu’Harrison a dépassé à ce moment là les 70 ans et n’a plus rien à prouver. S’il écrit encore, c’est que cela lui donne encore un frisson essentiel et existentiel. Cependant, adieu les grandes envolées ! La littérature, si elle aide à vivre, n’a pas vocation à changer l’existence.

45 ans

Qu’est­ce qu’un couple ? Qu’est­ce que l’usure du temps ? Le film tourne autour de ces points. L’émotion affleure. Elle peut nous submerger. Mais la mise en scène ne nous tient pas par la main et tous autant que nous sommes, nous ressentons différemment ce film.