Un peu comme si Barry White s’était mis à lire du Jack Kerouac. Le chanteur se promène en toute liberté sur un prisme musical assez large. On l’imagine folk mais finalement les titres piquent des idées à d’autres genres.
Madman


Un peu comme si Barry White s’était mis à lire du Jack Kerouac. Le chanteur se promène en toute liberté sur un prisme musical assez large. On l’imagine folk mais finalement les titres piquent des idées à d’autres genres.

Maalouf et Puccino revisitent donc à leur manière le célèbre conte, raconté si souvent. Il apporte toute l’ambiguïté du texte, entre rêverie et cauchemar. Les mots sont plus secs (la chenille devient une étrange dealer) mais révèlent l’inquiétude qui se cache derrière le texte de Caroll. Le résultat est baroque et bien barré.

Le dessin de François Boucq tout en étant aussi nerveux et inventif s’est stylisé avec les années. Cela ne gache rien, on reconnait son trait, c’est toujours aussi beau, chaque case est une histoire à elle seule.

Le groupe réarrange son disque précédent et en profite pour organiser un feu d’artifices assez dingue, entre fantasmes de rock déstructuré et d’hymnes à rallonge avec rythmiques lourdes et un chanteur hurlant, toujours en crise avec le système.