Je, Francois Villon

La boucle est bouclée! Nous y voilà enfin! Teulé raconte dans « Je, François Villon » la vie de ce poète voyou qui se moque des grands, raille les institutions, se moque de ses études bien avant les frasques de 68. Les chapitres sont émaillés de morceaux de poèmes. Je replonge avec bonheur, sous un angle différent, la passion est entière!

Magic in the moonlight

Pour les amateurs, ne vous inquiétez pas : Woody Allen continue de s’interroger et de se mettre en scène par le biais ici d’un Colin Firth irrésistible en spécialiste du canular, sûr de lui et peu aimable. Il est tout simplement génial. Ce qui change c’est le plaisir visible du metteur en scène. Chaque année, il sort un film mais sur celui-ci, il semble s’amuser avec des comédiens investis.

#Chef

Favreau joue donc un chef qui souffre de ne pas être son propre patron. Au fil des engueulades avec sa direction, il fait un burn-out en même temps qu’il découvre les réseaux sociaux. Lorsque tout semble perdu, il redécouvre les joies de la paternité, de l’amitié et de la technologie. Indigeste?

L’herbe des Nuits

Avec Modiano, rien n’a vraiment d’importance, tout glisse, tout passe avec une sorte d’élégante indifférence. Pas de début ni de mot de la fin. Juste deux mois d’été (ou bien était-ce d’hiver, lui-même n’est sûr de rien) auprès de Dannie (ou bien était-ce Mireille ou Dominique, il ne sait pas vraiment)… Et le reste à l’avenant.