Comme dans Prisoners, le décor happe le sordide et les douleurs existentiels mais Fincher est un grand virtuose et ne va pas se laisser aller à une simple enquête. Son film dérive doucement vers une satire plus que féroce sur la société devenue spectacle glauque et permanent.
Ce nuage à coté de toi
Certes, « on te brûlerait vivant que tu douterais encore de ton existence », affirme l’un des amoureux. Mais la douceur affleure : « j’habite ce nuage à côté de toi », murmure l’une des deux voix. Un murmure que l’on a envie d’écouter, raconté sur une scène. En le respirant. Les yeux fermés.
L’une et l’autre
En concert guitare voix, La Grande Sophie reprend certains de ses titres cultes et invite même parfois Delphine à la suivre. La version acoustique de Quelqu’un d’autre et On savait donne des frissons. On rêve de leur enregistrement studio à venir…