Le groupe réarrange son disque précédent et en profite pour organiser un feu d’artifices assez dingue, entre fantasmes de rock déstructuré et d’hymnes à rallonge avec rythmiques lourdes et un chanteur hurlant, toujours en crise avec le système.
Eagle Rock Fire
C’est de la chanson boisée avec des textes chaleureux sur les petites gens et les souvenirs plus ou moins douloureux du chanteurs. Le sentiment est chanté avec une vraie humanité. Tout est fait à l’ancienne. A 34 ans, ce natif d’Arkansas respecte scrupuleusement la musique des anciens.
LUX
A l’heure où Pink Floyd pille ses archives, les Français cherchent vraiment à créer quelque chose de cohérent. On n’a peut être moins d’interactivités que sur scène mais le disque nous oblige à tendre l’oreille et nous attire dans un monde sonore assez fascinant, où tout semble à sa place pour choyer l’auditeur.
Interstellar
C’est indigeste mais comme il y a un acteur cool, pas de souci, on veut bien voyager même si on ne comprend pas tout ! Ce n’est pas grave : Nolan a quand même le sens du spectacle et sa vision des galaxies et des cinq dimensions (rien que ça) ont le mérite de dépayser grandement.