Retour chez ma Mère

On se retrouve forcément dans l’un ou l’autre personnages. Le portrait de famille est bien senti. Josiane Balasko est particulièrement formidable. Elle a vraiment tout d’une maman. Pleine de subterfuges pour rejoindre son amant au point de passer pour une vieille folle séniel auprès de ses enfants, elle est responsable de quelques scènes d’anthologie dont celle du diner ou de l’apéritif qui rappellent Le Diner de Cons.

Julieta

Almodovar est moins excentrique que d’habitude. Bien entendu, il a toujours un amour pour les références artistiques, le design prononcé et les costumes quasi baroques. Mais on est marqué par sa grande sobriété. Cette fois ci il semble vouloir aller à l’essentiel: ce qui de Julieta, son mélodrame le plus âpre.

De l’autre coté du Miroir

On s’ennuie un peu et on se perd complètement dans cet espace intemporel: le temps est tout l’enjeu du film. ici chaque minute et chaque seconde comptent. Le spectateur a le temps de les compter. Notre pauvre Alice peine à se remettre dans le bon espace temps. Laborieusement, avec tous ses compagnons de fortune, elle va tenter le tout pour le tout.

Only silence remains

On visite. Ce n’est pas une attraction. Peut être est ce un musée à première vue avec ces drôles de sons sortis d’imposantes machines? Mais petit à petit on serait plutôt dans une maison hantée. On est dans le noir et gris de l’existence. On joue sur le spleen et la création. On devine de belles choses et de grands malheurs. C’est une musique idéale pour accompagner nos pensées secrètes.