J’ai quelque difficulté à rédiger une chronique digne de ce nom sur ce spectacle…
Le Discours aux animaux, Valère Novarina, André Marcon, Bouffes du Nord

J’ai quelque difficulté à rédiger une chronique digne de ce nom sur ce spectacle…
Ce qui restera remarquable quoique outrancier, c’est la métamorphose monstrueuse du corps de Thomas Jolly-Richard. Ses postures étranges touchent juste à rendre visible la perversion toujours plus triomphante de son monde intérieur, prospérant à mesure que ses costumes deviennent de plus en plus chargés.
Le son monte petit à petit. On identifie alors un riff de guitare ciselé qui met en place une rythmique bien classique où va pouvoir se lover une voix qui a visiblement mangé du caillou, bu du whisky et avalé pas mal de cigarettes. Bienvenue dans l’antre du bon vieux rock old school!
Pour un samedi soir réussi devant sa téloche, rien de tel qu’un petit classique complètement mégalo avec une vraie question sur l’état de la sexualité dans les années 70. Avoir le feu au cul, au pied de la lettre, voilà ce qu’il y a à voir dans La tour infernale de John Guillermin!