Musique, Rock

Nevermind the car

Petit EP qui fait du bien. Du rock mélodique que l’on entend plus trop chez nous!

Sweet love, le premier titre de l’album ressemble à un grand huit. On a droit à tout, soutenu par une solide guitare stoner qui ne veut pas vous lacher. Ca tombe bien: elle défend une mélodie solide sur laquelle les musiciens vont tricoter un morceau durable et spectaculaire.

La suite va se révèler tout aussi jubilatoire. Alain Bastard, musicien doué mais discret, accompagne d’autres groupes. Avec des potes, il fonde Nevermind the Car pour pouvoir appuyer sur le champignon. Désolé, c’est un peu nul mais on devine sur chaque note, le plaisir de jouer ensemble. Et de monter le son dans une production franchouillarde peu ouverte aux décibels.

Mais ils se permettent cela car ils aiment aussi les harmonies et les mélodies. A ce niveau, le groupe se hisse assez haut, en tenant la note haute face à des références évidentes comme Queens of the stone age ou encore Sonic Youth. Les Parisiens voient de l’autre coté de l’Atlantique et ils n’ont pas à rougir des comparaisons.

Comme leurs ainés, leur musique est hypnotique. Les musiciens sont ici des têtes chercheuses qui développent une idée noble du rock psychédélique. Le nom du groupe suggère le road trip. Le voyage est tout confort et passionnant. Embarquez les yeux fermés!

2017

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