32 ans après le mythique album de Lob et Rochette, le Transperceneige, le train aux mille et un wagons est remis sur les rails par un nouveau tandem composé de Rochette qui donne la cohérence graphique à cette suite et Olivier Bocquet qui lui apporte une suite tout à fait brillante sachant se détacher de l’original, tout en respectant l’esprit.
Pourquoi ceci n’est pas une piste de skate
Mais on s’amusera beaucoup plus avec les parties sur les hommages au passé ou sur les errances autour du futur. Il y a des choses absurdes ou réellement kitsch. Il y a aussi de belles choses qui nourrissent nos émotions. C’est étrange. On pourrait pleurer devant un morceau de béton.
L’été Diabolik
C’est toujours aussi plaisant à regarder. On pense à tous ces romans initiatiques sur les troubles de l’adolescence et le passage à l’age adulte mais les auteurs savent aussi composer un polar plus âpre que les apparences.
Souvenir de l’empire de l’atome
C’est un vrai bonheur pour nos mirettes. On baigne dans des décors éclatants et délirants. La mélancolie de Paul colle bien à l’environnement vintage et les amusantes représentations d’une autre civilisation tirée d’une série b italienne. C’est toujours respectueux et très beau à voir. Il faut imaginer une compromis entre Star Trek et Mad Men.