Vu à la télé

Benoit Duquesne…départ sans compléments

duquesne

Cher Benoit,

Bien sûr, dans ces moments là, il est toujours facile de faire simple et expédié, te dire que nous sommes émus de cette triste nouvelle de ton départ, brutal, flou, un soir de France-Allemagne, un soir de Coupe du Monde, alors forcément, les hommages ont du mal à se faire leur place, alors non, ne ferons pas simple alors, te dire que nous avons une pensée pour tes

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proches, pour tes quatre enfants, que nous ne sommes pas les seuls car même dans ce milieu où chacun pousse l’autre, où chacun veut la place de l’autre, où chaque mois de juin est un supplice, ne sachant pas si les uns et les autres vont être reconduits, vont retrouver leurs places ou non, leur siège une fois l’été passé, oui, beaucoup de ton départ sont émus et le fauteuil vacant que tu laisses planté là, personne ne peut dignement y s’asseoir après toi.

Fauteuil justement, rouge, club, concept, posé au milieu d’usine, de champs, de salle, de parlement, pour les séquences interviews entre deux reportages, qui, à l’heure où les abrutis en débardeur et les pintades en nichons siliconés, squattent (trop) lourdement les antennes, avaient, eux, au moins, sous ton impulsion, tes convictions, ton œil de vrai journaliste, une profondeur qui se retrouve aujourd’hui peu.

Évidemment, ce moment de télé à l’arrière de ta moto un soir de mai 95, tout feu tout flamme, excité, un brin fou, poursuivant Chirac, fraichement président, dont tu n’as d’ailleurs pas tiré un seul mot, alors que tout le monde pense que tu avais réussi à faire la première interview, malin, restera comme un des grands moments de télé, du moins des soirs d’élections, où, pour une fois, ta course poursuite sous la pluie en scooter, nous aura épargné de longs débats stériles en plateau, et vu l’état de la classe politique près de 20 ans plus tard, oui, merci d’avoir coupé le débat et nous avoir offert ce décalage historico-politique.

http://www.ina.fr/video/CAB95028905

Voilà, peu se souvienne que tu avais risqué ta vie, à l’image d’un Patrick Bourras et d’autres fous de terrains, au milieu de bombes serbo-croates, au milieu de conflits où beaucoup n’osent pas regarder les images, toi, tu y mettais les pieds, les mains, la tête, car c’était ta conception de l’info…tu aurais pu perdre la vie sur une de ces scènes de guerre, finalement tu seras parti sur la Seine dans le calme.

Salut Benoit, on pense bien à toi.

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