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Viral

Atchoum! Désolé, c’est la saison des virus. Au cinéma, un petit microbe et c’est votre vie qui part en vrille! La preuve avec ce film où une contamination empêche une adolescente de flirter.

Et c’est le drame absolu pour Stacey et Emmma, deux frangines coincées chez elles après l’armée et l’état demandent à tout le monde de rester cloitrer chez soi. En effet, un vilain virus transforme la population en créatures agressives…

Le refrain est connu. Auteurs des très mauvais Paranormal Activity 3 et 4, le duo Henry Joost et Ariel Schulman avait le curriculum pour gacher le plaisir! Eh bien, on a tout faux. Viral est une très chouette série B, une de plus pour le producteur Jason Blum qui connait une belle année avec ses petites productions horrifiques qui cartonnent comme Get Out par exemple.

Car le film s’acharne sur l’american way of life et sur la morne existence qui en découle. Les rapports simples, humains, stéréotypés, se détériorent et virent au cauchemar ou au fantasme paranoïaque. Avec peu de moyens et des bons comédiens (dont le mésestimé Michael Kelly, éternel second ou troisième roôle à Hollywood), le duo de réalisateurs fait du bon boulot.

C’est assez inoffensif mais on devine une sourde ironie. Le duo respecte la grande régle d’une bonne série B: développer un sens critique à travers un spectacle en apparence divertissant et limité. La situation est connue: le film d’infectés est un genre qui explose en ce moment. Pourtant la réalisation est subtile. On se met à réflechir. Bref, la mission est remplie et Viral est loin d’être le navet industriel.

Avec Sofia Black D’elia, Analeigh Tipton, Travis Tope et Michael Kelly – 2016 – Wild side –

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