Vu à la télé

Hugh Hefner, bye bye Monsieur Lapin


Ce matin, un cancer a tué un lapin, oui, c’était un lapin qui, c’était un lapin qui, ce matin, un cancer a tué un lapin, c’était un lapin qui, aimait le zizi !
Merci Chantal pour cet hommage des plus réjouissants que notre Hugh Hefner, la légende, le mythe, le dompteur de lapins, plutôt lapines d’ailleurs, aurait apprécié !

Hugh Hefner, fondateur de playboy, s’en est allé le 27 septembre dernier, des suites sans nul doute d’une dernière soirée de chasseurs dans son ranch symbole de la coquinerie et de la légèreté jet set, le tout dans son peignoir mauve importable devant un bol de Ricoret sauf si on a fait fortune dans la fesse.

Chantre de la liberté sexuelle, à la fois poète « La vie est trop courte pour vivre les rêves de quelqu’un d’autre » (sic), pragmatique veinard anti-rides « M’entourer de belles femmes me garde jeune » (Bah tu m’étonnes ma couille), ou encore philosophe félin franchement perché « Je suis le chat le plus veinard de la planète » (si quelqu’un peut m’éclairer sur cette citation piochée sur le web et ici parfaitement sortie d’un contexte auquel je ne recolle pas, merci de m’écrire à Romain Esteban Hefner, 8 Rue Jackie et Michel, 99000 EtatcritiqueLand), Hugh Hefner a ravi bon nombre de mâles à travers la planète pendant près de 70 ans, à grand coup de magazine chaud de la papatte, de bimbos robustement fournies au niveau des yeux pour les gens de petite taille, ou encore de voile levé sur des fantasmes d’icones à commencer par Marylin Monroe, 1ère pin up du premier numéro de Playboy, première d’une très très longue série ouvrant la voie et certaines braguettes devant les plus simples appareils de Pamela Anderon, Lindsey Lohan, ou Johann Collins…oui pas toujours top inspiré le père Hufner.

Il n’empêche, si ce vieux brigand d’Hefner avait ses travers et une face un peu beaucoup trouble (il se murmure que le vieux bonhomme aurait permis à certaines stars de profiter et d’abuser de jeunes pouponnettes dans des limites très très limite), il a sans aucun doute permis à de nombreuses générations de ranger leurs crucifies d’apparat pour se pencher beaucoup plus sur les joies de la voltige érotique que sur une austérité de vie ennuyeuse confinant parfois au pétage de plomb à l’intérieur du slip et par conséquence de générer l’aigreur et la frustration jamais très saine voire même pas sainte d’une vie sans sexe.

Si Hugh avait pu accueillir en son manoir ce bon taré de Stephen Paddock qui, perché du haut de son 32ème étage de Las Vegas, a bousillé définitivement la vie de près de 200 personnes lundi dernier et donc par ricochet de centaines de familles, *culé, nul doute que la lecture de 60 ans de Playboy et, à l’occasion, un bon tirage de nouille à sec, lui aurait bien probablement donné l’occasion de sortir d’autres cartouches de frustration plus que celles issues d’un fusil mitrailleur, *culé.

Si Hugh avait envoyé par mandat un bonne pile de son célèbre canard au lapin dans un petit supermarché de Lyon, là où le désormais en enfer taré a été pris la main dans le sac à faire du vol à l’étalage puis libéré la veille de voler la vie de deux jeunes femmes innocentes au couteau sur le parvis de la gare Saint-Charles à Marseille, peut-être, je dis bien peut-être, que la passion naissante pour des big boobs, aurait permis à ce fou malade de 29 ans de revoir ses priorités, au premier rang desquelles prendre la vie du côté léger et dénudé plus que de gueuler son amour fanatique envers un truc là haut dont la présence reste à prouver à tout jamais, qui décidemment aura bien foutu le bordel depuis la nuit des temps, et éviter de briser une fois encore des destins qui n’avaient rien demandé à personne, à part simplement vivre.

Car oui, à l’heure où le retour au fondamentalisme, au puritanisme à la con, aux fondamentaux de l’austérité étroite, le tout saupoudré de menaces débiles de se mettre sur la gueule entre coréens du nord et ricains pas bien finis pourtant arrivés tout en haut de l’échelle de la bannière étoilée, revient en force ; à l’heure où chaque jour les petits pas légers d’un Hugh Hefner, qui sous de fausses apparences perverties, avaient discrètement permis à des générations de se libérer de menottes d’une pensée unique pas franchement fun ; voilà un maitre lapin qui va manquer à cette planète, parce que oui, avouons le, le sexe, la frivolité, le touche pipi, quoiqu’on en dise, n’ont jamais tué personne, jusqu’à preuve du contraire.

Bite in peace Hugh,

J’vous embrasse.

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