Folk, Musique

Engine of paradise

Après un très loufoque concept album, Adam Green revient vers sa folk de poche, délicate et renversante.

Il a donc tourné avec son téléphone il y a trois ans, une version cheap d’Aladdin où l’on croisait Macaulay Culkin. Depuis Adam Green continue de gérer aves ses moyens modestes, une folie créatrice qui ne l’a pas quittée depuis ses débuts.

Héros du mouvement lo-fi, le gringalet des débuts a laissé sa place à un étrange crooner et un drôle de touche à tout! Parfois, on le déteste. De temps en temps, c’est un génie à la simplicité déconcertante.

C’est le cas de ce disque incroyable où Green ne fait aucune vague et pas de fausse note. L’album ne dure que 21 minutes mais c’est un bain de jouvence. Le disque nous rappelle l’importance de la modestie. Quelques violons et une guitare peuvent vous emporter et vous faire rêvasser. Comme l’enfance, tout semble simple ici.

L’esprit tourmenté et bouillant de l’auteur se met en ordre de marche dès qu’il faut aligner des notes sur des arrangements désarmants. La voix est sublime: trainante et chaude.

Adam Green joue la carte vintage mais ne fait pas dans la nostalgie. On devine qu’il n’a pas le temps pour ça. Au même moment que la parution de son album, il sort un roman graphique encore bien barré. Il ne s’arrête jamais mais cet exercice qu’est la création d’un album canalise son talent et sa vérité d’un auteur saugrenu mais terriblement attachant.



30th century records – 2019

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