Space Oddities – 1975-79

Avec des titres comme The Orion Belt ou Blazing Skyline, on devine qu’il avait la tête dans les nuages et qu’il devait apprécié les délires psychédéliques de King Crimson ou de Pink Floyd. Mais dans ses créations, il y a mis du sexy, du frenchy, du moustachu: ses chansons pourraient être dans un bon porno de l’époque avec du poil et des polissonneries.

Point of no Return

Puisqu’on aime bien mettre des étiquettes en France, ce Point of no Return défendrait une musique lounge, assez groovy, ou inspiré par le jazz et quelques dérivés et racines du genre. En tout cas, comme un serpent, on se love autour d’une flûte traversière qui n’a pas de passeport et qui nous charme, accompagnée par des beats chauds et des idées plus urbaines mais judicieuses!

The Big Picture

Venue du Texas, cette menue blonde a une voix hors du temps et elle en joue justement pour se promener à travers les genres. Elle pourrait se produire dans un vieux cabaret enfumé comme dans une boite de jazz new yorkaise. Intelligente, ses compositions sont suaves, jazzy, lorgnent sur l’easy listening ou la pop.

Awake

Et on ne va vraiment s’en plaindre. Effectivement sa musique est un possible « ailleurs », un endroit harmonieux. Une belle utopie qui en trente minutes nous convient parfaitement bien. Mais on l’oubliera peut être un peu rapidement. En tout cas, il a le grand mérite de rappeler les vertus du genre. Le synthétiseur, la boite à rythme ou le séquenceur ne sont pas des objets froids. Il évite l’écueil de la conceptualisation forcenée.