Bright Lights

Ce que confirme The Walk au tempo plus posé mais rempli de petites idées qui font la différence. Là encore, en se calmant, ils ne deviennent pas transparents. C’est même solide: les mélodies sont charpentées et on devine une belle osmose entre les Parisiens, celle qui peut faire de grands groupes. L’inspiration est là.

Saturn’s Pattern

Un riff pour donner le ton et on se promène sur un large éventail de la pop, imbibé de funk ou de punk, selon les humeurs du musicien, toujours heureux d’échapper à une étiquette, voulant finalement toutes les cumuler. La remise en question est permanente avec Paul Weller. C’est une grande qualité qui fait tout le charme de Saturn Pattern.

Soft Connections

Ce qu’on apprécie ici, c’est le lyrisme des chansons. Nic Hessler a bien réfléchi son album, parfaitement dosé. On ne peut pas l’accuser de reprendre des vieilles formules. On ne peut pas crier au souci d’indépendance forcenée. Tout est moelleux dans ce disque. La maladie n’a pas eu raison de son enthousiasme

Ta Lumière Particulière

Le groupe n’a jamais eu le succès mérité. Il serait peut être temps que le succès critique se transforme. Désormais la notoriété a comblé les frustrations. Autour de Lucie fait du Autour de Lucie. De la pop à la française. Des textes qui glissent sur des notes soyeuses, dans une ambiance détendue, dans une atmosphère d’un rendez vous galant. La voix y est pour beaucoup. La musique est un peu délavée.