Je, Francois Villon

La boucle est bouclée! Nous y voilà enfin! Teulé raconte dans « Je, François Villon » la vie de ce poète voyou qui se moque des grands, raille les institutions, se moque de ses études bien avant les frasques de 68. Les chapitres sont émaillés de morceaux de poèmes. Je replonge avec bonheur, sous un angle différent, la passion est entière!

L’herbe des Nuits

Avec Modiano, rien n’a vraiment d’importance, tout glisse, tout passe avec une sorte d’élégante indifférence. Pas de début ni de mot de la fin. Juste deux mois d’été (ou bien était-ce d’hiver, lui-même n’est sûr de rien) auprès de Dannie (ou bien était-ce Mireille ou Dominique, il ne sait pas vraiment)… Et le reste à l’avenant.

L’Horizon

L’âge venant, les récits de Modiano se concentrent davantage sur leur noyau dur. Solitude, incommunicabilité, fugacité de la mémoire et éparpillement du temps présent, cet homme qui cherche souvent ses mots dans les émissons de télé, trouve constamment les mots justes pour nous conter les tourments du jadis et du maintenant.

Projections Macabres

Les personnages principaux manquent un peu d’épaisseur, et pourtant, ce n’est pas leur première enquête. Qu’il s’agisse du journaliste Louis Denfert, un peu immature, de sa fiancée, la jolie comédienne Camille, moralisatrice ou légère selon les nécessités, ça ne passe pas. Seul le boxeur et ancien soldat Emile, qui en fait des tonnes, prête à sourire, tout comme Albert le légiste.