Sept-cent millions de victimes, dont vingt-quatre mille chefs massacrés gisant sur un immense champ de bataille… Ces chiffres donnent le …
Battlefield, Peter Brook, Bouffes du Nord


Sept-cent millions de victimes, dont vingt-quatre mille chefs massacrés gisant sur un immense champ de bataille… Ces chiffres donnent le …

C’est la qualité du film. Une vision très 70’s de Big Apple. Tout est crade. Les bas-fonds sont peuplés de personnages patibulaires. La crasse est résolument esthétique. Le réalisateur Jaume Collet Serra (déjà au service de la star avec Non Stop et Sans Identité) convoque les premiers films de Scorsese ou les séries B de Walter Hill.

C’est déroutant. Parfois choquant mais on se passionne pour ses croquis comme pour ses fresques (dé)culottés et colorés. On plonge dans un désordre organisé et parfaitement illustré. Les étrangetés sont des interrogations que l’on aime creuser. La cohérence dans l’illogisme devient un spectacle.

Ancien militaire, blessé au combat, Brian revient à Hawaii pour débuter une nouvelle carrière lié à l’aérospatiale. Il retrouve son amour de jeunesse mais tombe aussi sur une jeune capitaine pétillante. Cassé, il retrouve peu à peu le goût de la vie… Les petites habitudes pas désagréables du réalisateur Cameron Crowe, cinéaste drôlement sympa!