La disco pop des Brigitte continue de nous transporter dans une douce mélancolie, une ambiance luxueuse pop ou un lendemain …
A bouche que Veux tu?


La disco pop des Brigitte continue de nous transporter dans une douce mélancolie, une ambiance luxueuse pop ou un lendemain …

C’est assez poignant. La rapidité d’exécution de l’écriture permet d’être au coeur de cette famille qui tente de recoller les morceaux, après les accidents, les aveux ou les tromperies en tout genre. Quatre Murs veut dire quatre solitudes. Mais c’est aussi les bases pour une éventuelle reconstruction.

Tout est un peu kitsch, tout comme la situation initiale complètement tirée par les cheveux avec des comédiens peu investis. Le défi du réalisateur est donc de faire tourner ses acteurs dans des décors obscurs, réutilisés à l’infini pour nous faire croire qu’à chaque croisement, nous nous retrouvons dans un labyrinthe mortel.

Les lourdeurs du Monde s’effacent derrière la porte (sauf l’humour grassouillet du père). Ici tout est délicat. Les gestes sont lents et ordonnés. Yamada prend bien son temps. Ca pourrait être un défaut. Ca nous transporte dans une autre époque. Où le rythme lent avait du sens au cinéma. Et ne faisait pas peur! Le cinéaste rend ainsi la situation de plus en plus vénéneuse sans faire grand chose. Cette antique façon de faire deviendrait presque culottée.