Wild Onion

Cadien Lake James et ses copains empilent les morceaux car ils sont très courts mais cela ne les empêche pas d’être généreux. C’est simple mais redoutable. Car cette immaturité apparente est un bain de jouvence. Effectivement on remonte le temps avec le quatuor mais il réussit surtout à nous donner une bonne claque.

Big Eyes

Sans les excellentes prestations des acteurs principaux, le spectateur s’y ennuierait franchement. Christoph Waltz est toujours aussi exceptionnel. Il est parfait en artiste raté sans aucun état d’âme exploitant sans vergogne sa propre femme par pur intérêt personnel. Il a cet air malin que l’on retrouve dans Inglorious Bastards et dans Django Unchained qui lui permet de faire ressortir le côté usurpateur et cupide du véritable Walter Keane.

A trois On y Va

Le trio de comédiens nous fait adhérer à cette histoire compliquée d’amour fou et de petits secrets : Bonnell fait ainsi un conte qui rit et qui pleure mais qui n’en fait pas trop. Tout est dans le détail, y compris dans des scènes burlesques comme un vaudeville. Mais rien n’est appuyé. Aucun personnage n’est jugé. C’est la grande force du film.