Folk, Musique

Your wilderness revisited

Plus Anglais, tu meurs!

Il y a la pochette. Avec cette petite maison en brique rouge. Il y a cette verdure qui s’accroche à l’habitation. Il y a ce type. Blanc. Maigre. Fin. Il y a tout pour se projeter chez nos voisins d’Outre Manche.

Ce type au milieu de cette image d’Epinal ne ressemble à pas grand chose. Mais on le sait depuis longtemps. Au Royaume Uni, les marginaux, les lads, les « common people » peuvent facilement revenir au sommet de l’affiche parce qu’ils connaissent la pop ou le folk par coeur.

Ca semble être le cas de William Doyle, musicien au nom commun mais qui a justement ce sens commun et mélomane que l’on aimerait tant connaitre dans notre pays. En tout cas, les apparences sont trompeuses: William Doyle a déjà été nommé pour le prix Mercury, graal de la musique britannique.

En tout cas, c’est officiellement son premier essai en solo et c’est évidemment très anglais. C’est à dire que l’on va avoir en face nous un déluge d’harmonies, de mélodies et d’autres vertus incroyables.

L’auteur se rappelle sa jeunesse dans une banlieue ordinaire d’Angleterre. Il livre une dizaine de chansons inspirées, qui vous transportent au delà des conventions et de sa petite expérience.

Sa voix ressemble à une confession. Les arrangements sont souvent délicats. Il ne faut s’étonner de retrouver le savoir faire de Brian Eno, lui aussi intrigué par l’écriture subtile de William Doyle.

Avec ses effets pop et chic, on pourrait accuser Doyle d’un intellectualisme forcené. Mais non, il touche à l’universel avec ses architectures perilleuses mais si belles.

Les petites maisons ordinaires ont des secrets assez passionnants. En voilà un que vous devez absolument découvrir!



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