Cinéma, Enfants, Jeune Public

Super Mario Bros, le Film, Universal

Les adaptations de jeux vidéo au cinéma, c’est une liste de nanars assez irrécupérables. Cette fois-ci semble la bonne : Super Mario Bros propose un spectacle simple et drôle.
C’est peut-être maladroit mais l’humour sera du même tonneau que Moi Moche et Méchant. Potache et gentillet. C’est un film pour les petits qui amusera les grands.


Les adaptations de jeux vidéo au cinéma, c’est une liste de nanars assez irrécupérables. Cette fois-ci semble la bonne : Super Mario Bros propose un spectacle simple et drôle.

Et ce n’était pas gagné, quand on connait toutes les contraintes de ce genre de projet plus mercantile qu’artistique. Le cahier des charges de Super Mario devait faire son poids. On ne rigole pas avec la franchise la plus lucrative de Nintendo.

Le studio des Minions a donc relevé le défi et réussi, dans un premier temps, à faire venir Mario et son frère dans l’univers de Illumination. Le prologue et la fin se passent dans un monde contemporain et visuellement proche de celui du studio. C’est peut-être maladroit mais l’humour sera du même tonneau que Moi Moche et Méchant. Potache et gentillet.

Ce qui va très bien à notre mignon héros devenu ici un plombier raté de Brooklyn qui se perd dans un tuyau magique et se retrouve dans un monde bien connu des gamers. Pour les novices, ça devrait bien se passer. Le film a ce grand mérite de ne pas laisser les autres sur le côté. C’est donc un film pour les petits qui amusera les grands. Mieux : ça ne dure qu’une heure et demi et c’est finalement la plus grande qualité de ce long métrage d’animation !

Car, effectivement le scénario tient en deux lignes mais cela respecte la nature même du jeu. Les enjeux sont simplifiés à l’extrême et notre héros devient un petit pion qui doit aller d’un point A à un point B en passant des épreuves. Il se prend des gamelles avant d’y arriver.

Peu de psychologie et un maximum d’effets spéciaux pour nous embarquer dans une course poursuite colorée et presque psychédélique (il est beaucoup question de champignons dans le monde de Mario et ses comparses).

On appréciera tout autant la musique de Brian Tyler, faiseur industriel de bande son, qui s’amuse comme un petit fou avec les thèmes célèbres de la franchise. On se laisse embarquer et le résultat est totalement convaincant. On en oublierait presque son intérêt commercial. C’est dire si ce gros produit de consommation se révèle surprenant.

Au cinéma le 5 avril 2023
Universal – 1h32

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