Art-scène, Spectacle comique, Théâtre

Jacques et Mylène, Gabor Rassov, Maison des Métallos

métallos

Un couple bourgeois parodié Barbie et Ken avec l’humour Monty Python. Un peu trop corrosif !

Devant deux portes d’entrée et de placard, sur un canapé, pièce maîtresse du salon se joue un vaudeville riche en rebondissements par la Compagnie des 26000 couverts.

A la croisée des Feux de l’amour, du film d’horreur, des séries médicales, un homme et une femme parodient le couple – et le couple bourgeois en particulier. Les scènes de la vie conjugale mielleuse alternent avec les doubles vies, comptes d’apothicaire, règlements de compte.

Dans une mise en scène inventive et très drôle, on assiste à la caricature du mode de vie étriqué vantant les mérites de l’électroménager moderne. C’est la partie humour caustique bien réussie.

Malheureusement le trait est tellement tiré qu’il en devient grotesque. La pièce tourne au délire, à l’exagération sans borne. Situations invraisemblables, dialogues trash, on regarde son verre d’apéro à la maison des Métallos.

Car oui, en mode été, la salle en sous-sol prend des airs de terrasse de troquet et c’est une super idée ensoleillée ! Écrite en 1999 par le dramaturge français Gabor Rassov pour sept comédiens, Jacques et Mylène est ici interprétée par seulement deux comédiens. Et ils s’en sortent brillamment ! Chapeau à Ingrid Sttrelkoff et Philippe Nicolle d’endosser tous les personnages homme-femme sur scène avec l’aide de leur Barbie et Ken…

Quelle inventivité, nuances de ton, mimiques, le souvenir de leur jeu rattrape le carnage de fin.

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