Art-scène, Théâtre

Et vivre était sublime, Nicolas Rey , Mathieu Saïkaly

©E.-Noblet
©E.-Noblet

Un duo complice et malicieux d’un poète et d’un musicien. Deux univers, deux caractères. De la tendresse, du rire, du grivois. Un vrai coup de cœur.

Le journaliste et écrivain Nicolas Rey a croisé le chemin du jeune artiste chanteur Mathieu Saïkaly, vainqueur atypique de la Nouvelle Star 2014. L’esprit piquant et libre de l’aîné s’est retrouvé dans l’innocence et le regard malicieux du benjamin. Tous deux amoureux des mots et de la profondeur des émotions, en proie aux doutes et aux errances de la vie, ils ont décidé de croiser leurs univers -musical et littéraire- pour en faire un spectacle.

«Et vivre était sublime» est une lecture de textes entrelacés de chansons guitare-voix. Nicolas Rey lit des pages de la littérature notamment extraits des romans d’Albert Cohen comme Belle du Seigneur d’où est tiré le titre, comme de Louis Ferdinand Céline ou de lui-même. Il les ponctue d’aphorismes de Sasha Guitry ou d’Oscar Wilde. Mathieu Saïkaly lui fait écho en acoustique. Il interprète avec majesté une sélection de titres allant d’I want you de Bob Dylan à First day of my life de Bright eyes, de la Recette de l’amour fou de Gainsbourg à Manu de Renaud.

On s’est échappé loin du quotidien ce soir-là. Enveloppé dans une ambiance intimiste, sous la cave voutée de la Maison de la poésie, le public face à face s’est souri, les rires ont fusés, les regards se sont croisés. Ils nous ont parlés d’amour, de mort, de sexe et nous ont touchés.

« Amis de la poésie bonsoir ! » comme l’on répond à un propos grivois. Longue route à ces deux amis de la poésie. Vivre ce moment fut sublime en leur compagnie.

De retour le 9, 16, 23 avril

à la Maison de la poésie 

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