80's, Cinéma

Chérie j’ai rétréci les gosses

Bon allez, aprèrs trois films avec Steve Martin, on peut aussi faire trois chroniques sur Rick Moranis puisqu’il était dans La Petite Boutique des Horreurs et Parenthood. Présentons ici son plus gros succès au cinéma: Chérie j’ai rétréci les gosses.

L’histoire: il invente, Wayne Szalinski! C’est un truc récurrent dans le cinéma américain: le voisin qui invente des choses inutiles et qui parfois réussit l’impensable. Wayne aimerait être un génie mais c’est plutôt un bricolo qui agace ses voisins. Pourtant un beau jour, une de ses inventions réduit les enfants et ceux des voisins à la taille d’une puce. Ils vont vivre une folle aventure dans la jardin, devenu un exotique enfer vert!

Le réalisateur: Joe Johnston est l’un des plus sympathiques faiseurs américains. C’est un type qui fait ce que l’on attend de lui. Il le fait avec un savoir faire extraordinaire. D’abord responsable d’effets spéciaux, Chérie j’ai rétréci les gosses est son premier film et son premier succès au box office. Il enchainera avec son premier bide, le très mésestimé Rocketeer, adaptation d’un comic avant la mode. Son créneau reste le film tout public. On lui confie des gros budgets sans problème mais il fait des choses plus personnelles comme October Sky. Mais il a surtout réalisé le meilleur film de super héros, le premier Captain America en 2011.

L’anecdote: le film vient de l’imagination de deux petits brigands de la série B d’horreur, Stuart Gordon et Brian Yuzna. Ces deux là ne font pas dans le spectacle grand public. On leur doit des excellents films d’horreur comme Reanimator ou Society. Des films à ne pas mettre entre toutes les mains. Aujourd’hui encore, les deux hommes défendent le fantastique et l’indépendance!

Le casting: Rick Moranis est la star de ce film. Canadien, il est d’abord disc jockey puis se fait connaitre dans des sketchs à la télévision. Héros de la pop culture, il accède au cinéma hollywoodien grâce SOS Fantomes, il confirmera sa popularité tout au long de la décennie avant de disparaitre des écrans. En 1997, après le succès des Flintstones, il doit s’occuper de ses enfants après la mort de son épouse.

Pourquoi on aime: Produit par Disney, le film est un hommage au cinéma bis des années 50, et spécialement au cinéma de Jack Arnold, spécialiste du fantastique, responsable de pépites du genre comme Le Météore de la Nuit, Tarantula, La créature du Lac Noir ou bien sûr L’homme du rétrécit, connu pour son final quasi philosophique. Ici, nous sommes dans un spectacle familial, bien sous tout rapport mais distrayant en diable.

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