Il y a bien entendu les traditions avec un afrobeat maîtrisé qui se mêle une rumba congolaise débridée. Allié au producteur de Tony Allen, le groupe cuisine une tambouille qui fourmille d’influences. La modernité ne fait pas peur au groupe: il y a de l’electro ou de l’ambiant.
Elle n’a pas vraiment le look de la rock star. On pourrait imaginer une secrétaire mutique, une fille qu’on ne verrait pas. Elle a les cheveux raides et ne semble pas forcément avenante sur la pochette presque austère de son tout premier effort. Les apparences sont trompeuses.
Il a toujours l’instrument, l’idée ou la voix qui fera la différence. Ses chansons ont encore du caractère alors qu’il a été imité 1000 fois. Il gratouille sa guitare mais c’est l’élan qui sera décisif dans la perception de sa chanson.
Il a le look d’un barbu de ZZ Top donc s’adapte parfaitement au Texas. Sa folk s’électrise. Les morceaux s’étirent à la recherche d’un idéal qui fait planer. Il revisite avec une sincérité évidente les utopies des années 70.