80's, Cinéma

Terminus

Oui bon c’est vrai, fêter la fête national avec Rambo c’était un peu bizarre, mais on se rattrape tout de suite avec notre Jojo national et son incroyable film de science fiction qui donnerait le frisson à Eric Drouet, camionneur de la révolution.

L’histoire: Bah en fait, c’est un gros camion qui roule beaucoup et qui a une bouche qui papote. Il y a des méchants qui roulent contre lui. Et au bout de dix minutes, Karen Allen donne sa place à Johnny Hallyday parce qu’elle a bien compris que Terminus foncait droit dans le mur!

Le réalisateur: Pierre William Glenn est un grand professionnel. Un excellent directeur de la photographie. Il a travaillé avec les grands. Bertrand Tavernier, Francois Truffaut, Alain Corneau et plein d’autres. Il réalise de solides documentaires. Il est nettement moins convaincant comme réalisateur et Terminus a grillé sa crédibilité. C’est le prix à payer pour être culte.

L’anecdote: Terminus est le dernier point de tension d’une obsession du chanteur préféré des Français. A la fin des années 70, notre Jojo ne s’est tout simplement pas remis de la projection de Mad Max. Il voit un alter ego. Une muse. Sur scène, il est clouté, tout en cuir et pret à toutes les cascades. C’est Mad Jojo. Mais pourtant il tourne avec Costa Gavras et Jean Luc Goddard! Dégouté, il a du pleurer de joie devant l’extravagant scénario de Terminus, pas le dernier de ses nanars!

Le casting: Bon on restera discret sur la prestation plus que éteinte de notre star nationale. On a le droit d’être surpris de voir Karen Allen, la fiancée d’Indiana Jones dans cette galère mécanique. Et que dire de la prestation impayable et inexplicable de Jurgen Prochnow. Vu dans Le Bateau et Dune, l’acteur Allemand est devenu un méchant régulier dans les productions hollywoodiennes. Ici, il a du s’engueuler avec la costumière et l’habilleuse: il est du début à la fin ridicule.

Pourquoi on aime: Houlà, comme tu y vas. Difficile d’aimer ce film. On a notre fierté aussi. Quand un sous mad max vient d’Italie ou d’ailleurs, on rigolait bien. Quand Johnny Hallyday se rêve en Mel Gibson avec la production d’une émission d’Intervilles revu par des punks, ca craint. D’autant que ca dure presque deux heures, avec de la cascade molle, des effets mous, des acteurs absents, des idées nulles et un gachis total! C’est la honte. Ca fait rire un peu au début et après, c’est vraiment honteux!

1986 – 1h55

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