80's, Cinéma

La Quatrième dimension

Youpi ce sont les vacances. On retrouve nos vieilles VHS et des petites pépites des eighties. On commence par un must, inégal, mais réunissant de grands noms de l’époque.

L’histoire: Adaptation et hommage à la célèbre série de Rod Serling. Le films se découpe en quatre histoires plus ou moins inquiétantes mais qui ouvre sur une nouvelle dimension!

Le réalisateur: Le projet a bel et bien réuni les stars de l’époque. Spielberg a révolutionné la science fiction avec Rencontres du 3e Type puis E.T. George Miller s’est fait un nom avec ses deux Mad Max. Joe Dante est le petit frère terrible de Spielberg. Enfin John Landis a connu deux succès avec les Blues Brothers et Un fauteuil pour Deux.

L’anecdote: elle n’est pas très drôle. Sur le papier, le projet était tout simplement incroyable. Dans les faits, le film est connu pour être un bide et surtout il a failli couté la carrière de John Landis. C’est sur le tournage de son sketch que son acteur principal et deux enfants ont trouvé la mort. Un terrible drame d’hélicoptère. La procédure judiciaire a duré plus de dix ans et a bien pourri la vie de John Landis, souvent accusé d’avoir pris des risques énormes. Bref, on n’est pas loin du film maudit finalement.

Les acteurs: Film à sketchs, La 4e Dimension a donc un casting varié et toujours amusé. Chez Joe Dante, on retrouve ses vieux complices comme Dick Miller ou Kevin McCarthy (ainsi que la très belle Kathleen Quinlan). Miller choisit le mystérieux John Lightow. Dan Aykroyd joue à se faire peur avec Albert Brooks…

Pourquoi on aime: Le film est donc une tache d’huile dans les carrières respectives des auteurs. John Landis est amusant mais il n’est pas inspiré. Il filme sagement. Spielberg se loupe avec son sketch gentillet sur des petits vieux qui retrouve leur ame de gosse. Heureusement tout s’éclaire avec une Joe Dante, survolté qui rend hommage aux dessins animés de son enfance et ne se renie jamais. Quant à George Miller, il prouve toute son efficacité avec un sketch qui surpasse tous les autres. Par son concept, le film est inégal mais il y a un charme certain et une sincérité de rendre hommage à une série que de toute facon a influencé d’une manière ou d’une autre

Warner Bros – 1983

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