On pense évidemment au Grateful Dead car Robinson partage ce goût pour les rythmes qui s’étirent mais qui conservent leur influence rock. C’est un joyeux foutoir où l’on devine sur chaque solo, un plaisir partagé.
The Phosphorescent Harvest


On pense évidemment au Grateful Dead car Robinson partage ce goût pour les rythmes qui s’étirent mais qui conservent leur influence rock. C’est un joyeux foutoir où l’on devine sur chaque solo, un plaisir partagé.

Il invite dans son disque des songwriters qui eux aussi ne veulent pas se limiter aux clichés du genre : Tim Easton, Jason Isbell ou Caitlin Rose. Le gratin vient soutenir l’effort du chanteur, son quatrième disque en 12 ans.

Rivers Cuomo s’était donc un peu gouré dans sa formule magique ces derniers temps. Des disques en pagaille. Foutraques pour la plupart. Quatre ans de réflexion pour revenir, voilà ce qu’il faut pour que Weezer retrouve un peu de sa fraîcheur. Les quadras ne changent pas: la sincérité et le plaisir semblent être de retour. Ils s’excitent joyeusement sur leurs instruments. Des petites canailles, voilà ce qu’est Weezer.

Pendant que Font joue sur la nostalgie avec une paillardise typiquement gauloise, Val se faisait plus amer mais tout aussi enclin à se moquer du pouvoir et ses représentants. Ils critiquaient donc la classe politique, la société de consommation et toutes les magouilles qui faisaient la une des journaux.