Il y a tout cela dans la BD de Lupano et Moreau: toute cette absurdité qui nous fait dire avec nos yeux d’hommes du XXI ème siècle que nous avons bien évolué depuis lors (ce qui reste à démontrer, vous en conviendrez).
Le singe de Hartlepool

Il y a tout cela dans la BD de Lupano et Moreau: toute cette absurdité qui nous fait dire avec nos yeux d’hommes du XXI ème siècle que nous avons bien évolué depuis lors (ce qui reste à démontrer, vous en conviendrez).
Quant au dessin d’Armand, il donne des gueules à toute cette panoplie de gros bras virils. on se rapproche du dessin d’un Herenguel dans « Lune d’argent sur Providence ». C’est beau, bien fait et beaucoup plus personnel que dans Bob Morane Renaissance.
Le dessin et surtout les couleurs pastel du tome 4 rendent cette atmosphère apaisée. Quelque chose qui ressemblerait à une chanson de Brassens. Le fond y est, la forme reste tranquille. C’est un peu la marque de fabrique de Gibrat que ce soit dans les aventures de Goudard où il décrivait le passage de l’adolescence à l’âge adulte ou dans ses récits sur l’Occupation que ce soit « Le corbeau » ou dans « Le sursis ».
Hermann, c »est aussi de grands albums « One shot ». Pour ceux-ci il dévoilera son goût pour l’Afrque « Missié Vendissendi », « Retour au Congo », ses coups de gueule: « Sarajevo Tango » et sa passion pour le western.
Le dernier album de Hermann, comme beaucoup des derniers albums sont scénarisés par son fils Yves H dont la qualité des histoires n’est pas toujours celles de son père.