Musique, Rock

Berkeley’s on Fire

Le punk dans le sang.

C’est la règle: on adore le punk original. Celui qui crache et qui rote sur la reine d’Angleterre. Celui qui se fout de tout et ratiboise le rock’n’roll à sa plus simple expression, quasi vulgaire et en même temps glorieuse. No future!

On est plus suspicieux face à son cousin Californien. Lui, il a un peu oublié l’aspect nihiliste du punk. Il a plus travaillé le look et l’attitude. Il adore le bruit mais il aime aussi ses ainés, les Beach Boys.

En Californie, le punk n’est pas un marginal. Il est presque la norme avec en drapeau étendard, Green Day et sa multitude de hits costauds et commerciaux. Eh bien, désormais c’est le fiston du leader du groupe qui prend les choses en main avec ses copains.

Sur les traces de papa, Joey Armstrong, batteur, réunit des camarades après avoir vu School of Rock, comédie avec Jack Black, en 2004. Depuis, ils gratouillent du punk dans une joyeuse ambiance.

Eux, c’est l’énergie. SWMRS (que l’on prononce Swimmers) ne fait pas dans la nouveauté. Mais respecte les conventions d’un style qui pête, qui grince et qui pourtant semble obsédé par les mélodies. Ca braille mais derrière les gaillards sont plutot sérieux. Ce sont des punks mais ils soutiennent les organisations caritative. La dépression ce n’est pas leur truc.

Ils sont un peu moins radicaux que les papas (c’est dire). Une bonne dose de pop s’est imposée. C’est donc totalement inoffensif. Effectivement il y a un petit coté surf qui apporte tout un exotisme chaud. Mais ca ne restera pas dans les mémoires. On sautille avec une bonne conscience. Pourquoi pas?

Fueled by ramen – 2019

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