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Ze Craignos Monsters Le retour du fils de la vengeance

Personne ne me met à la porte donc je continue avec mes petits bouquins favoris de l’année. Et on profite du nouveau Craignos Monsters pour célèbrer Jean Pierre Putters et son magazine, Mad Movies.

Car tous les jours, on l’entend: la presse va mal. Le papier n’est plus à la mode. Pas besoin d’un kiosque pour s’informer. On peut tout trouver sur internet désormais. Alors les journaux sont devenus frileux. Même les Cahiers est moins mordant qu’avant. Le cinéma sur papier, c’est de la publicité et des belles photos, point!

Heureusement il y a Mad Movies! La passion qui habite le titre ne faiblit pas. Quarante ans que ça dure. Et on doit cela au sympathique Jean Pierre Putters. Il boude un peu la nouvelle rédaction depuis quelques temps mais ce monsieur a bien senti qu’il y avait un public pour disserter sur les vampires, les robots et les monstres de tout poil.

Le revoilà donc avec un 4e volume des Craignos Monsters, anthologie sans fin sur les bestioles qui hantent les nanars, les séries B et l’inconscient collectif. Il a changé sa méthode de classement mais il se veut plus rigolo et joue plus sur les effets visuels avec quelques créatures en caoutchouc magnifiquement loupées.

Préfacé par Joe « Gremlins » Dante, le livre brosse le portrait de quelques papes du genre (Franco Nero, Roger Corman) et les grandes figures de la série B. On a donc droit à nos monstres géants, les créatures de Frankenstein et quelques morts vivants très à la mode ces dernières années.

Par apport aux essais précédents, celui ci sent un peu la redite mais le plaisir est communicatif. Même la répétition ne fait pas de mal à l’érudit ou aux amateurs de films de genre. Ca fait parti du jeu: car les films aux titres grandiloquents se succèdent et Putters prend un malin plaisir à nous conter des récits improbables, idiots ou politiquement incorrects.

Ca part un peu dans tous les sens mais c’est une vraie joie de lire cette histoire Bis du cinéma, beaucoup plus abordable que la grande, l’officielle, la vertueuse! Pas si craignos que ca!

Vents d’Ouest – 240 pages

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