Musique, Rock

Private meaning first

Il y a peu dans ses pages, nous fêtions la sortie du second album de Last Train, groupe jeune qui croyait fortement aux vertus de la vieille formation classique, basse guitares batterie.

C’est reparti pour un tour avec The Psychotics Monks, nouveau groupe bien de chez nous qui fait des rêves avec la fée electricité. Et qui parle en anglais. Ils sont très à l’aise sur le sujet. Eux aussi savent fabriquer des murs de son vachement costauds.

Ils font cela en mode plus industriel. Leur rock est surpuissant. Les gaillards avance en groupe, reserré et visiblement aguerri. Le style est sombre mais comme Sonic Youth, les dissonnances ont de la grâce.

Parce qu’ils sont jeunes, ils se défoulent. Il y a du muscle et de la sueur sur chacune des morceaux de ce premier effort. Les morceaux sont réfléchis et sacrément charpentés. C’est du solide. Vos oreilles vont saignés, à priori, de bonheur. C’est du rock tordu mais souvent irrésistible car maitrisé et galvanisant.

Les quatre amis fabriquent un rock qui n’existe plus vraiment. Ils osent un final d’un quart d’heure. Ils font glisser leurs compositions vers des délires psychédéliques pour ne pas dire bruitistes. Et ca fonctionne. Cet album n’est pas facile à aborder mais qu’est ce qu’on est bien une fois que l’on a trouvé une porte d’entrée. A découvrir!

Vicious circle – 2019

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