80's, Cinéma

My Bodyguard

On continue notre voyage dans le temps en retrouvant quelques pépites des joyeuses années 80. Aujourd’hui on vous présente un petit inédit très attendrissant où Matt Dilloon joue le voyou du lycée. Irrésistible.

Dans les années 80, John Hughes a mis sur orbite le cinéma pour adolescents avec des comédies assez amères comme Breakfast Club ou Ferris Bueller. Mais l’adolescent reste une étrange créature qui a inspirté d’autres longs métrages durant cette décennie.

Au tout début des années 80, l’adolescent avec un grand A, c’était tout simplement Matt Dillon. Le jeune comédien était l’image du petit débrouillard avec une belle gueule et la grande qualité d’être un beau parleur. My Bodyguard est son troisième film et il interprète le mauvais garçon avec son style inimitable et les cheveux laqués.

Par la suite, Francis Ford Coppola en fera une véritable icone avec Outsiders et Rusty James mais pour l’instant il montre sa bonne bouille dans des petites comédies aigres douces. Après Violences sur la ville et Mes Petites Chéries, il se montre très crédible en caïd new-yorkais des cantines du lycée.

Il harcèle avec sa bande, les plus petits que lui et surtout un fils d’un directeur d’hôtel de luxe. Il devient la victime préférée du gang mais il demande à l’élève le plus étrange de l’école de devenir son garde du corps. Le film s’attache à dépeindre cette drôle d’amitié entre un gosse vivant dans une bulle luxueuse et un gamin costaud, incapable de se remettre d’un drame intime.

La chronique est peu subtile mais les comédiens sont bons. On reconnait les frimousses de Jennifer Beals, Joan Cusack et de Adam Baldwin, second couteau remarqué dans Full Metal Jacket ou héros de la série d’espionnage, Chuck. Le film doit beaucoup à ses acteurs.

On appréciera aussi la description sociale de Big Apple, où l’on arpente les grands hotels mais aussi les vieux garages rouillés à la fin des années 70. C’est une oeuvre assez anecdotique mais qui se regarde sans déplaisir, en pensant aux petites racailles qui traînaient devant notre lycée et leurs têtes de turc.

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