80's, Cinéma

L’arme fatale 2

On va bientot plier bagages. On se doit tout de même de rendre hommage au maitre étalon du buddy movie dans sa version la plus acceptable.

L’histoire: Les deux flics les plus complèmentaires de Los Angeles vont devoir affronter de très vilains trafiquants qui en plus sont bien racistes puisque ils sont sud africains. Ca ne plait pas au sympathique Murtaugh bien sur et ca ne plait pas du tout à Riggs, qui va un peu mieux psychologiquement mais qui pête très facilement les plombs… Ils ne sont pas encore trop vieux pour ces conneries!

Le réalisateur: On oublie de le dire mais Richard Donner a fait deux choses merveilleuses dans les années 70. Il a foutu de sacrés pétoches encore au monde entier avec La Malédiction. Il a prouvé que le film de super héros ca pouvait marcher avec l’indétronable Superman, très grand film sur l’Amérique et ses mythes. Il en fabrique un nouveau avec les aventures policières de Riggs et Murtaugh. Après ce second opus, le talent de Richard Donner sera nettement moins évident.

L’anecdote: La fin de L’arme fatale 2 fut longtemps sujet de discorde. Si bien qu’il existe bel et bien une fin alternative où la petite amie de Riggs ne se fait pas zigouiller. D’ailleurs dans l’esprit du scénariste Shane Black, Riggs ne devait pas survivre et mourir à la fin de son enquête… Ca nous aurait éviter des suites paresseuses.

Les acteurs: Bon bah on ne va pas vous refaire la carrière de Mel Gibson et Danny Glover. On pourrait parler de l’arrivée dans cet épisode de Joe Pesci, acteur fétiche de Scorsese, qui s’essaie à la comédie. Avec brio. Avant de devenir insupportable dans les deux autres épisodes.

Pourquoi on aime: Parce que l’on est au coeur du cinéma des années 80. On fait dans le bigger et stronger à chaque fois. Le producteur déchainé, Joel Silver, veut que l’on gomme l’aspect thriller ou polar bien sombre pour laisser la place à un film policier musclé et surtout farceur. Désormais on en fait trop mais c’est pour la bonne cause. On peut tirer sur les petites frappes comme sur les racistes belliqueux. La méthode du duo est limite mais on s’en moque: l’alchimie entre les protagonistes est simplement irrésistible. On se croirait avec des membres de la famille. Les blagues graveleuses leur vont à merveilles. La VF est génialissime. Les producteurs vont vite le comprendre: les suites seront lissées au point que l’on s’éloigne du concept initial.

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