Art-scène, Spectacle comique, Théâtre

La chienne des Baskerville, Gwen Aduh, 13e art

L’enquêteur anglais a le droit à beaucoup d’aventures et cela semble fonctionner. Si bien qu’aujourd’hui nous avons droit à sa parodie.


C’est un peu la mode en ce moment à Paris : beaucoup de pièces du personnage mythique de Sherlock Holmes. L’enquêteur anglais a le droit à beaucoup d’aventures et cela semble fonctionner. Si bien qu’aujourd’hui nous avons droit à sa parodie.

Sherlock conserve son flegme et son intelligence mais ne soupçonne pas vraiment l’homosexualité de son colocataire, le docteur Watson. Maître Hudson ne dit pas grand-chose mais ces répliques rares sont efficaces pour nous rappeler que l’on est là pour rigoler.

Tout ce petit monde va quitter Londres pour les landes de Baskerville afin d’y faire toute la lumière sur l’étrange malédiction qui touche les nobles du coin. L’histoire est connue, donc les auteurs décident de la déconstruire et d’enclencher plusieurs degrés d’humour pour se moquer avec révérence de la légende du 221 Baker Street.

Conan Doyle pourrait se retourner dans sa tombe lorsque l’humour potache ou pétomane s’empare de l’intrigue souvent absurde. Mais il apprécierait sûrement la façon dont les auteurs de la pièce font de Holmes comme un mythe éminent de la culture populaire.  

L’histoire bien connue des Baskerville bascule dans le burlesque et l’ultra référentiel. On pense même à l’humour vachard de Hamburger (film Sandwich de John Landis) ou aux comédies déjantées des ZAZ (Y a-t-il un Pilote dans l’Avion). Tout ceci avec un amour certain pour le personnage et ses aventures. Même s’il ne faudra pas s’étonner de croiser le tueur de la série Scream !

C’est loufoque et la mise en scène soutient un rythme qui s’accélère vers un final réjouissant. Il faut se laisser porter : c’est un spectacle populaire dans le bon sens du terme. Il ne vous veut que du bien !

Jusqu’au 9 juillet 2023
au 13e Art, place d’Italie, Paris XIIème
avec Dominique Bastien, Henri Costa, Jean-Baptiste Darosey, Hugues Duquesne, Mathilde Mery et Patrick Bosc

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