Cinéma

High Society

Un prof d’éco qui se voit au parlement coréen tombe dans tous les pièges de l’ambition… High Society ne fait pas dans la demi mesure. N’est pas Chabrol qui veut!

De l’autre coté du monde, le bucher des vanités brule aussi. Les arrivistes et les prétentieux se marchent sur les pieds pour quelques moments de gloire. On savait que la Corée du Sud se mettait à produire du blockbuster pour tout le reste du Monde mais on découvre que la production locale n’est pas si polie que cela.

High Society ne fait pas dans la dentelle. Le film de Byeon Hyeok nous plante devant un petit duo de frustrés. Lui est un prof d’économie qui emballe les pontes du parti républicain. Sa femme est consetvatrice dans un musée et se découvre douée pour le trafic d’oeuvres d’art. Les deux vont grimper sur l’échelle sociale si peu fréquentée… mais il y a une bonne raison: elle glisse très fort!

Le refrain est connu. L’individu ne résiste pas à la corruption et les lumières de la ville. La méchanceté ronge les relations. Les intrigants sèment la zizanie pour un peu de reconnaissance. Le réalisateur décrit donc l’ascension étrange de ce couple, symptome peu reluisant d’une époque.

Habilement fait, le film dure plus de deux heures et cela finit par lasser en glissant de l’étude au polar avec quelques débordements grotesques ou romanesques. Respectable dans sa démarche, le film est peut trop démonstratif. On n’est pas loin de la parodie. C’est du rebondissement de pachydermes dans un magasin de porcelaine. Un peu d’humilité ne ferait pas de mal à ce film qui se contredit presque!

Avec Park Hae Il, Soo Ae, Kim Giu Sun et Han Joo Young – netflix – 2h15

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